La conscience est une relation, c'est l'ensemble des sensations qu'on reçoit. On a conscience de quelque chose parce qu'on la ressent. Cependant, la conscience n'est pas seulement cela, la conscience c'est aussi savoir avec connaissance. Dans ce cas, notre conscience dépasse nos perceptions, on les utilise pour essayer de comprendre. Le bon philosophe se doit de douter, la seule certitude, pour lui est l'existence d'un « moi » psychologique et d'un « soit » psychologique qui constituerait l'Autre. Ainsi, lorsqu'on a conscience de quelque chose, doit-on douter de la connaissance que cela peut nous apporter ? La conscience est le propre de l'Homme. Selon certains philosophes, l'Homme existerait comme sujet de conscience.
[...] Ainsi, une des raisons pour laquelle avoir conscience n'est pas forcément connaître est le fait que notre n'est pas immuable. La deuxième raison qui réfuterait cette théorie est que le n'est pas forcément caractéristique du moi est un nous». Cela revient à dire que nos désirs sont faits à partir de la société. L'Homme évolue par rapport au contexte, par rapport aux autres. Finalement, il y aurait très peu de choses qui nous appartiendraient réellement. Le se transforme donc en un «nous». [...]
[...] De la même manière qu'on a conscience de soi, on aurait une conscience de l'autre. Cependant, est-ce que cette conscience de l'Autre revient à dire qu'on connaît cet Autre ? Le connaît-on réellement ? Husserl affirme que l'Autre est autre puisqu'il ne fait pas partie de moi. C'est une entité psychologique, comme moi, il est un «soit». Si avoir conscience signifiait connaître alors, en ayant conscience de l'Autre, nous devrions le connaître. Pourtant, comme l'Autre est une entité psychologique, cela veut dire que cette entité psychologique est insaisissable, elle ne peut pas être connue. [...]
[...] Avoir conscience est-ce connaître? Lorsqu'on se pose la question si avoir conscience de quelque chose constitue à la connaître, on essaie de définir la conscience. La conscience est une relation, c'est l'ensemble des sensations qu'on reçoit. On a conscience de quelque chose parce qu'on la ressent. Cependant, la conscience n'est pas seulement cela, la conscience c'est aussi savoir avec connaissance. Dans ce cas, notre conscience dépasse nos perceptions, on les utilise pour essayer de comprendre. Le bon philosophe se doit de douter, la seule certitude, pour lui est l'existence d'un moi psychologique et d'un soit psychologique qui constituerait l'Autre. [...]
[...] Par ma conscience, puis-je réellement connaître? Tous d'abord, avant de se demander si la conscience est la connaissance, on doit se demander si l'inconscience empêche la connaissance. Est-ce que lorsque je ne connais pas quelque chose, cela revient à dire que je n'en ai pas conscience? Cette théorie peut être réfutée puisque je peux avoir conscience que la Terre possède un diamètre sans pour autant connaître ce diamètre. Ainsi, en aucun cas l'absence de connaissance n'est de l'inconscience. En revanche, est-ce qu'avoir conscience de ce qu'on ne connaît pas c'est mieux connaître? [...]
[...] Est-ce qu'avoir conscience spontanément est-ce connaître ? La conscience spontanée est une reconnaissance. Tout d'abord, la conscience n'est en aucun cas un objet, mais une relation. Il nous arrive de faire des actions mécaniquement, on est inconscient tout en étant conscient. La conscience est donc un état de degré, elle st discontinu. De plus, la conscience spontanée serait de la reconnaissance. Or, «connaître, c'est se ressouvenir.» Ainsi, avoir conscience spontanément peut être connaître. Lorsqu'on a une conscience spontanée de ce qui nous entoure, c'est finalement qu'une synthèse de toutes les sensations qu'on reçoit passivement, dont on n'a pas conscience. [...]
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