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La presse se trouve aujourd'hui dans une situation de crise où elle doit choisir entre des modèles gratuits et payants et faire face à la concurrence d'Internet.
Pascal RICHET, directeur de Rue 89, compare la situation de la presse à celle d'un marin sans boussole. En effet, cette comparaison évoque la difficulté de la prise de décision face aux ventes déclinantes et aux chutes des recettes publicitaires.
Pour faire face à cette crise, certains journaux ont décidé d'innover avec la mise en place de nouveaux formats (par exemple : Le Figaro) ou de nouvelles maquettes (Libération).
La directrice générale de Libération, a également opté pour la complémentarité entre le gratuit et le payant. L'offre web est renouvelée et permet au moyen d'un abonnement payant une prépublication du journal en ligne et un accès aux archives. Cependant Libération est en crise depuis 10-15 ans et enregistre – 10% de diffusion au 1er trimestre 2009.
Des changements de directions ont également eu lieu (Le Monde) et dans certains cas, la chute des ventes a entraîné une réduction des effectifs : 5% de licenciements pour Le Parisien.
Cependant, certains journaux comme Charlie Hebdo voient leurs ventes progresser et c'est le cas aussi des magazines comme par exemple Closer qui est une presse attractive pour les jeunes.
On assiste également à des lancements de nouveaux magazines féminins : par exemple Grazzia. Les études de marchés ont en effet montré que ce secteur de presse était moins touché par la crise. Les recettes publicitaires y sont aussi beaucoup plus importantes.
[...] La diminution du chiffre d'affaire des journaux entraîne donc des difficultés pour trouver des investisseurs. Et, quand ils en trouvent, ils peuvent remettre en cause l'indépendance de la presse ; par exemple Serge Dassault qui détient Le Figaro. Arnaud Lagardère, qui entretient des liens proches avec Nicolas Sarkozy détient lui aussi de nombreux journaux et magazines : Nice-Matin, La Provence, Elle, Femina, Paris-Match Il était même question fin 2008 qu'il devienne l'actionnaire majoritaire du groupe Le Monde. Les journaux doivent-ils accepter ces moyens de financement supplémentaires ? [...]
[...] Aujourd'hui le monde de la presse peut être séparée en deux ; avec d'un côté les anciens médias et d'un autre les nouveaux médias. Les anciens médias sont payants et ont une forme papier, les nouveaux sont gratuits et dématérialisés. Métro est un quotidien précurseur de la presse gratuite en France. Selon la directrice générale de métro, il faut séduire les lecteurs et pour cela aller à leur rencontre. Les avantages de la presse gratuite sont l'accès immédiat à l'information et la rapidité de lecture. Metro a également adopté une nouvelle formule avec des informations plus percutantes et un traitement visuel amélioré. [...]
[...] Ces actionnaires peuvent menacer l'indépendance de la presse, car ils sont proches du pouvoir. Cependant, les journaux sont aujourd'hui dans une situation où ils n'ont pas vraiment le choix : les investisseurs sont rares et sans changements, ces journaux seraient proches de la disparition. Ces deux options conduiront à une diminution de la qualité du débat démocratique. En effet, des journaux comme Le Monde ou Libération proposent des traitements de l'information et des analyses de la société qui influencent une partie de la population. [...]
[...] L'Avenir de la Presse La presse se trouve aujourd'hui dans une situation de crise où elle doit choisir entre des modèles gratuits et payants et faire face à la concurrence d'Internet. Pascal RICHET, directeur de Rue 89, compare la situation de la presse à celle d'un marin sans boussole. En effet, cette comparaison évoque la difficulté de la prise de décision face aux ventes déclinantes et aux chutes des recettes publicitaires. Pour faire face à cette crise, certains journaux ont décidé d'innover avec la mise en place de nouveaux formats (par exemple : Le Figaro) ou de nouvelles maquettes (Libération). [...]
[...] Cependant, il est impossible de faire une comparaison en termes de contenu avec des journaux comme Le Monde ou Libération. En effet, les gratuits ne proposent en général qu'un survol de l'information et ne fournissent pas de réelles analyses ni de critiques. Ils sont neutres et donc ne participent pas réellement au débat démocratique comme le font des quotidiens payants : Le Figaro et L'Humanité par exemple. Les journaux gratuits ne viennent donc pas directement concurrencer les journaux payants car ils visent un autre public. [...]
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