La Première Guerre mondiale a été à tous les points de vue une rupture majeure avec les années 1900, et marque véritablement l'entrée du siècle dans la modernité. Le domaine de la culture n'échappe pas à la règle générale, et si la période 1900-1914 est marquée par un bouillonnement intellectuel et artistique, dont le cubisme, l'expressionnisme, le futurisme sont des émulations, celle qui suit directement la Grande Guerre est, elle, significative d'un 'retour à l'ordre', qui sera fatal aux avant-gardes de la Belle Epoque
[...] contre lequel une nouvelle Avant-garde entre en lutte, dans le cadre d'une protestation internationaliste Une nouvelle Avant-garde se crée en opposition à ce mouvement de 'normalisation' Le surréalisme en Europe : mouvement minoritaire d'opposition à l'ordre moral . Surréalisme : en opposition à cette forme officialisée et "aseptisée" de l'art. Dans le prolongement du dadaïsme. Monde gorgé de sens qu'il appartient à l'artiste de révéler par le jeu du langage et des images. Il veut "rendre à la raison humaine sa fonction de turbulence et d'agressivité". Volonté commune de "révolution spirituelle", entreprise de subversion de l'ordre établi. [...]
[...] Rôle des avant-gardes dans l'acceptation de la modernité. Avant-gardes acceptent et revendiquent une marginalisation socio-économique, au nom de leur rôle d'explorateur. Prise de conscience de la relativité des valeurs culturelles occidentales. Rôle des masses dans la vie politique et sociale : modération des recherches formelles les plus audacieuses. La question de la culture de guerre Propagande : Exigences morales de soutien national, d'enthousiasme des foules pour leur patrie. Continu bien après 1918. Ecole de la brutalisation : la guerre est le résultat de la violence latente au sein des sociétés européennes avant la guerre, et de la mise en place d'une véritable culture de guerre. [...]
[...] Les Avant-Gardes culturelles au lendemain de la Grande Guerre Introduction La Première Guerre mondiale a été à tous les points de vue une rupture majeure avec les années 1900, et marque véritablement l'entrée du siècle dans la modernité. Le domaine de la culture n'échappe pas à la règle générale, et si la période 1900-1914 est marquée par un bouillonnement intellectuel et artistique, dont le cubisme, l'expressionnisme, le futurisme sont des émulations, celle qui suit directement la Grande Guerre est, elle, significative d'un "retour à l'ordre", qui sera fatal aux avant- gardes de la Belle Epoque. [...]
[...] Forces conservatrices : discours dénonçant à la fois l'invasion culturelle allemande, dont le "Kubisme" (Léka) est la quintessence, et à la fois la décadence qui régnait dans la troisième république française à l'avant- guerre. Wagner dénationalise les français à la façon d'un Kant, d'un Hegel, ou d'un Schopenhauer (Léon Daudet, bras droit de Maurras à l'Action Française). En Novembre 1919, le Bloc National (partis conservateurs coalisés) remporte les élections. la fin de la guerre, l'Avant-Garde était passée de la dynamique bergsonienne, de l'impressionnisme et du cubisme analytique à la statique platonicienne, à la structure et au cubisme synthétique" (Kenneth Silver). Pays de l'est : Affirmation de l'indépendance nationale. [...]
[...] Les courants évoqués ici sont généralement minoritaires au sein du pays qui les abrite. L'art, comme l'a déduit Kracauer à propos du cinéma, véhicule les angoisses et les mouvements profonds d'une Nation. L'étude des courants artistiques avant-gardistes est riche, trop riche pour pouvoir être évoquée ici d'une manière exhaustive. Cet exposé se concentrera donc sur un courant parmi tant d'autre, le surréalisme. Ce choix répond en effet à de multiples exigences. Tout d'abord, ce courant a une importance particulière dans le développement de l'art en Europe pendant la période de l'entre-deux guerres. [...]
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