Autrui est un autre moi-même, car il a un corps qui obéit aux mêmes lois, un esprit et une condition sociale, mais tout ce qui fait la ressemblance d'autrui et de moi-même fait aussi la différence car nous n'avons pas le même corps ni le même esprit ni la même condition sociale (...)
[...] Cependant l'esclave va devenir débrouillard avec une intelligence technique, alors que le maître sera oisif et dépendant de son esclave, c'est la dialectique du maître et de l'esclave. De nos jours il n'y a plus de rapport maitre et esclaves, mais il subsiste tout de même une sorte de rapport conflictuel (mari/femme, patron/employé, parents/enfants). Hegel pense que cela tend vers l'avènement du christianisme (aime ton prochain comme toi-même). Pour Sartre, toute conscience est conscience de quelque chose, et la conscience est néant. [...]
[...] La conclusion de Pinel était que Victor était un crétin congénital mais c'est le manque de société et la solitude qui l'on rendu comme ceci. - Le cas de Robinson est une réflexion scientifique de Michel Tournier (Les limbes du pacifique). Robinson ne parle plus, n'écrit plus, se néglige, confond perception et imagination, s'invente d'autres individus pour jouer, ne rit plus, il perd son humanité. Ce qui mène à la conclusion que sans les rapports à autrui on se laisse aller, il est donc indispensable à notre humanité. II. Les rapports à autrui 1. [...]
[...] Chapitre 3 : Autrui Pb: Les rapports à autrui peuvent-ils m'apprendre qui je suis ? Introduction: Autrui est un autre moi-même, car il a un corps qui obéit aux mêmes lois, un esprit et une condition sociale, mais tout ce qui fait la ressemblance d'autrui et de moi-même fait aussi la différence car nous n'avons pas le même corps ni le même esprit ni la même condition sociale. Chez les Grecs la notion d'autrui passait par la citoyenneté, le fait de participer à la vie politique donnait de l'humanité. [...]
[...] Conclusion: Autrui m'apprend toutes sortes de choses sur mon caractère (qualités, défauts), mais plus fondamentalement autrui m'apprend que je suis une valeur (personne) et non un objet. Cette idée se retrouve dans l'altruisme : aime ton prochain comme toi-même, le "comme" peut vouloir dire "autant" ou bien "de la même façon". Indépendamment de toutes religions Kant affirme : "Agis de telle sorte que tu traites l'humanité, aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre, toujours en même temps comme une fin et jamais simplement comme un moyen". [...]
[...] Du XVI au XVIIIe siècle on a commencé à voir en autrui une personne égale. I. Reconnaissance d'autrui en tant que tel 1. Qu'est ce qui peut nous prouver qu'autrui est un autre moi-même Descartes dans son "doute" remet en question la réalité du monde extérieur et par conséquent autrui, or lorsqu'il redémontre l'existence du monde il ne peut nier qu'il y existe des personnes qui nous ressemblent beaucoup. Cependant pour démontrer l'existence réelle de ces personnes en tant qu'autrui il faut que je sois sûr qu'ils sont comme moi des être pensants. [...]
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