La dissertation répond à la problématique : "Autrui est-il autre chose pour moi qu'un moyen ou un obstacle ?". Elle est structurée par des exemples et des citations d'auteurs qui alimentent l'argumentation.
[...] Avec autrui, je constitue une collectivité, une société ? Et donc, il fait comme moi, partie d'un ensemble. Cet ensemble institue des lois qui s'appliquent (en théorie) à tous mes semblables. Le respect est l'une des valeurs mise en place par ces règles. Autrui m'apprend donc le respect car il est lui aussi une conscience. En sachant que le respect est l'une des bases de la vie en communauté. Je respecte donc autrui parce que je sais qu'il est un autre moi. [...]
[...] En effet, je sais que j'existe par le regard qu'autrui porte sur moi. Dans un registre différent, autrui peut-être un moyen d'obtenir des choses essentielles à la vie. C'est grâce à l'agriculteur que nous avons du blé par exemple. Mais autrui peut être tout autant un moyen de satisfaire nos désirs amoureux, de pouvoir . Il peut être l'objet lui-même du désir et donc un moyen inévitable de la réaliser. Autrui est donc un moyen essentiel dans tout désir ou besoins dans notre vie. [...]
[...] Cela montre que l' Homme est un loup pour l'Homme selon Hobbes. Autrui peut être alors agressif, c'est-à-dire qu'il a des tendances par lesquelles il vise à nuire à un autre, à le détruire. Mais après ce moment de lutte, autrui peut aussi m'apparaître nécessaire pour connaître le monde. Il est l'intermédiaire entre moi et le monde. Il me permet de dépasser le point de vue subjectif et d'accéder au savoir. Selon Hegel, la conscience de soi passe forcément par la reconnaissance par une autre conscience. [...]
[...] Et malgré qu'Autrui peut être un moyen, nous nous devons un respect mutuel. Autrui permet ma reconnaissance propre, mais il m'ouvre aussi au monde. Je vois alors avec autrui le monde extérieur à travers un autre regard, un autre point de vue. Autrui m'est essentiel pour substituer et nous formons ensemble une collectivité. Le lien entre autrui et moi ne peut donc jamais être véritablement rompu. Nous nous demanderons alors si l'Homme peut exister sans autrui, comme isolé sur une île déserte. [...]
[...] Et sa valeur d'obstacle est donc réduite, mais pas détruite. En effet il doit s'interdire de me nuire ou de me détruire. Comme l'a dit Kant, le respect est le fondement de la morale. Autrui est donc un être qui me respect et que je respect réciproquement du fait de notre ressemblance. Il ne faut pas oublier aussi, qu'Autrui est une composante du monde, il fait l'univers et le constitue. Il fait partie de mon environnement et je dois tenter de vivre en harmonie avec celui-ci. [...]
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