Nos rapports avec autrui sont-ils nécessairement conflictuels ? Les hommes ont été, sont, et seront toujours en conflit. Tous les conflits ne sont pas forcément mauvais, c'est la preuve que tous les hommes sont différents. Il y a plusieurs causes de conflits comme le désir de domination, la différence (l'intolérance), la domination politique, l'amour propre, le désir d'orgueil (...)
[...] Il y a deux motifs à nos actions morales : l'amour propre et le bien que nous procure le bonheur d'autrui. L'amour L'amour a de nombreux sens, il est indéterminé. C'est un mot qui est défiguré par son usage. Le mot amour a plusieurs sens : - au sens d'attachement, de désir - volontaire, devoir moral (Kant) - plaisir lié à la représentation de l'existence d'un objet - amour charité : pitié L'amour va au-delà de la morale. C'est un sentiment inconditionnel qui donne sans rien attendre en retour. [...]
[...] Le regard de l'autre ne me laisse pas indifférent. Sartre fait référence à l'Ancien testament. Selon lui, la chute originelle a lieu tout le temps et est la sortie du paradis dans le monde où l'on devient visible. Nous mettons des stratégies en place pour vaincre le regard de l'autre : - l'indifférence : l'autre est une chose - l'amour (vouloir être aimé) : capter le regard de l'autre et être sous ses yeux une valeur inestimable Autrui : le prochain L'insociable sociabilité de Kant Selon Kant : Le conflit entre les hommes est le moyen dont se sert la nature pour amener le progrès dans la société. [...]
[...] Il n'est pas mon double mais n'est pas complètement différent. Il a un double visage : à la fois le semblable et le différent. Autrui est l'autre, l'étranger, le barbare, l'ennemi, celui qui est à distance de moi, qui n'à rien avoir avec moi. Ce double aspect d'autrui introduit une ambiguïté, une tension entre le même et l'autre. Tout ce qui est extérieur à ma personne est autre que moi. La différence Selon Hobbes : Les passions naturelles poussent les hommes aux conflits. Nous n'acceptons pas l'opinion des autres. [...]
[...] Pour l'homme, la perfection est la cité. Il est un animal politique car il dispose de la parole. Nous avons besoin de parler des/aux autres, c'est donc le langage qui nous lie aux autres. Le langage fait l'humanité de l'homme et la cité permet à l'homme d'exercer cette faculté. C'est par une décision réfléchie que les hommes se rejoignent pour faire une société. L'État est une fabrication humaine et cette socialisation n'est pas naturelle. Le dialogue comme bien social Selon Marleau-Ponty : La véritable expérience de la rencontre d'autrui est le dialogue. [...]
[...] L'économie détermine la conscience et les rapports sociaux. Freud fait remarquer que c'est une illusion de croire que c'est la société qui amène les conflits. La conscience et l'autre conscience Sartre pense que l'expérience d'autrui est immédiate : intersubjectivité. Elle se reproduit avant toute réflexion. Le regard de l'autre nous pose un problème mais autrui est d'abord un regard. Le rapport à l'autre est nécessairement conflictuel. La cause du conflit n'est pas psychologique ou politique. Le conflit apparaît par le regard d'autrui quelqu'il soit. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture