Réflexion philosophique concernant les liens et rapports existants entre Moi et Autrui. Il s'agit de décrire qui est autrui par rapport à moi, que m'apporte-t-il et quels sont ses liens avec moi. Autrui est-il néfaste ou bénéfique ? Est-il mon semblable ou une personne étrangère à ce que je suis réellement ?
[...] Autrui est à la fois semblable et étranger à l'individu. Les Hommes se ressemblent et diffèrent. Ils sont à la fois solidaires et égoïstes. Leurs relations sont parfois néfastes et bénéfiques mais l'Homme ne serait rien sans autrui ou en tout cas il serait encore plus différent et privé de lien social tant important et primordial pour son épanouissement et sa survie. En effet, beaucoup d'études ont démontrées qu'une privation de liens sociaux entre êtres humains était très dévastatrice. Bibliographie : Objectif BAC, guide terminale ES (1998) Hachette, Education. [...]
[...] En effet, autrui, dans un premier temps, peut être considéré comme étant mon semblable, mon partenaire dans l'action. Celui qui m'aide, qui travaille avec moi, qui me console, me conseille. Il peut être également considéré, dans un second temps, comme étant un obstacle à mes désirs, un frein à mes projets. Il peut s'agir des parents, des professeurs, des amis, un employeur, l'entourage proche et lointain. Ceux qui me donnent des ordres, ceux qui me punissent, ceux qui me critiquent. [...]
[...] Cette sentence aurait tendance à placer l'individu dans une sorte de retrait social où sa connaissance propre passerait incontestablement par la solitude, par l'exercice actif et solitaire du sujet. Autrui n'est nullement mentionné par la phrase de Descartes. Le Moi apparaît primaire et autrui secondaire. L'autre serait déduit de moi. Je prendrais conscience des autres par la connaissance et la conscience de moi-même. Ceci indique bien le fait que dans la petite enfance, l'enfant ne fait pas de différences entre lui et les autres. Il n'utilise pas, dès le départ, le pronom Je pour se nommer. [...]
[...] II) Qui sont ces autres ? Autrui est à la fois mon semblable, celui qui me ressemble, qui est muni du même corps que moi (une tête, deux jambes, deux bras, etc.), de la même organisation squelettique, doté de caractéristiques communes et d'outils communs (les affects, les sentiments, les moyens de communication, la raison, etc.). Mais, ce semblable qu'est autrui, nous est également étranger car il diffère de nous. En effet, chaque homme est différent. Il y a l'homme timide, l'homme hyperactif, l'homme manuel, l'homme intellectuel, l'homme tolérant ou intolérant, l'homme frustré ou insatisfait, etc. [...]
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