Autrui, rôle, conscience, moi-même, reconnaissance d'autrui
: La conscience de soi, c'est notre capacité de réflexion et le pouvoir que nous avons de viser autre que nous même. Dès lors, la question de savoir si la conscience de soi nécessite autrui parait invraisemblable puisque autrui apparait absent. Or, autrui est tout comme moi doté d'une conscience, ce qui le caractérise c'est la distance irréductible entre soi et lui. Mais il reste notre semblable, c'est donc l'autre et le même à la fois c'est-à-dire il est à la fois moi et un autre que moi. Suivant certains aspects, autrui devient un élément qui a un rôle dans la conscience mais ce rôle est – il important ? Est-il nécessaire à notre conscience ? Notre conscience peut-elle exister sans autrui ? Enfin, la prise de conscience de soi ne nécessite-t-elle pas obligatoirement autrui ?
[...] Il m'apporte alors la connaissance d'une conscience, il me fait ressentir des sentiments, des envies, des désirs que sans ce autrui seront restés dans le néant de ma personne. Donc autrui m'est indispensable, par son biais, j'arrive à atteindre la connaissance de moi mais elle n'en est qu'une condition. La présence d'autrui ne suffit pas dans la connaissance de mon moi car il faut que j'effectue un travail introspectif sur ma conscience mais sa présence est la condition de possibilité de la conscience de soi. Sans autrui, je ne pourrais pas espérer me connaitre. [...]
[...] Autrui est partout, dans la culture, dans la langue que je parle, dans les objets que j'utilise. Autrui n'est donc pas secondaire à ma conscience, il est primordial car je découvre autrui non comme un être qui est doté d'un corps qui le rend semblable à moi mais comme un être doté d'un comportement qui est expressif et significatif. Conclusion : La prise en conscience de moi nécessite autrui mais ne dépend pas totalement de lui. Toute conscience qui rencontre l' autrui c'est- à-dire une conscience de soi affirme l'existence de ma conscience. [...]
[...] L'homme va aller vers une conscience réfléchi, une conscience de soi. Une fois, la certitude de son existence est établie, elle devient indubitable, elle résiste à toute sortes de doutes. Lorsque Descartes énonce dans le Discours de la méthode : je pense, donc je suis il appelle à une expérience par laquelle chacun coïncide avec lui-même afin de découvrir son existence. Il entre alors dans l'immédiateté de la conscience, donc dans une conscience spontanée, qui relève des états subjectifs du seul fait que nous les vivants. [...]
[...] Or, autrui est tout comme moi doté d'une conscience, ce qui le caractérise c'est la distance irréductible entre soi et lui. Mais il reste notre semblable, c'est donc l'autre et le même à la fois c'est-à-dire il est à la fois moi et un autre que moi. Suivant certains aspects, autrui devient un élément qui a un rôle dans la conscience mais ce rôle est il important ? Est-il nécessaire à notre conscience ? Notre conscience peut-elle exister sans autrui ? Enfin, la prise de conscience de soi ne nécessite-t-elle pas obligatoirement autrui ? [...]
[...] De ce fait, La conscience de soi est alors immédiate et chacun en fait l'expérience. En étant subjective, elle relève de la sensibilité, du sentir et la faculté d'éprouver la sensation, comme par exemple lorsqu'on éprouve la soif, on éprouve la peur, la douleur. On fait appel immédiatement à la conscience spontanée et à l'expérience vécu par la subjectivité, par le sujet. La conscience de soi évolue avec le temps, elle se recompose avec les instants du temps passé. Donc on n'a pas besoin de la présence d'autrui dans le processus de connaissance de notre conscience. [...]
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