Autrui, existence, temps, finitude, éternité, Emmanuel Kant, contrainte, vertu, moralité, communauté, conscience, Thomas Hobbes, égoïsme, indépendance, liberté, immortalité
La première question qui se pose est de savoir si le temps s'affirme comme la preuve de notre finitude, à savoir si le fait que les choses soient sans cesse changeantes nous indique notre condition d'être limité et mortel. Par conséquent, est-ce que l'existence ne se définit pas d'abord par opposition à l'éternité ? De même, est-ce que ce n'est pas le fait que nous soyons limités dans le temps qui donne un sens à notre existence ?
[...] Ce qui explique que s'il n'existe que du (point présent ou de l'instant, il est impossible de se représenter le temps (s'il n'y a que de l'instant) ; Le temps ne peut-être définit séparément des choses qui sont dans le temps : en ce sens, puisqu'il n'y a que l'âme humaine qui est capable de démontrer l'antérieur et le postérieur. Alors il faut conclure que seul l'Homme est capable de saisir le temps. L'existence est alors conçue comme un mouvement dans lequel les choses se succèdent et qui peuvent être perçu par l'âme humaine. [...]
[...] Au sein de cette opposition, les deux consciences en lutte pour la reconnaissance se rendent compte que c'est à partir de cette altérité que chacune d'elle recouvre son identité. En d'autres termes, notre conscience ne se reconnaît et reconnaît l'autre que dans cette opposition. L'idéal de communauté : le monde des êtres de moralité Kant, dans La Religion dans les limites de la simple raison, troisième partie (1792), montre que la communauté temporelle, autrement dit celle qui existe dans le temps se réduit à une communauté juridique. [...]
[...] Afin de fonder une véritable communauté au sein de laquelle les êtres sont liés intérieurement, il est alors nécessaire de sortir du temps et de se situer sur une durée nouménale (cf. Kant), qui fait de cette communauté un idéal qu'il faut atteindre. Ici, les êtres sont liés du point de vue de leur raison morale qui leur permet de considérer autrui non plus comme un prix ou comme un moyen, mais comme une valeur, c'est-à-dire comme une fin. Il s'agit ici d'une communauté éthique dans laquelle nous sommes liés à autrui non par la contrainte, mais par la vertu. [...]
[...] Par conséquent, est-ce que l'existence ne se définit pas d'abord par opposition à l'éternité ? De même, est-ce que ce n'est pas le fait que nous soyons limités dans le temps qui donne un sens à notre existence. Toutefois, la question se pose également si ce n'est pas l'intuition du temps qui nous permet de prendre conscience de l'existence. Ce qui impliquerait que sans le temps, aucune expérience du monde ne serait possible. Cependant, est-il possible de considérer l'homme indépendamment de tout rapport à l'autre. [...]
[...] Hobbes ; - La question de l'indépendance dans la liberté. L'individu naturellement se caractérise par un égoïsme biologique qui implique qu'autrui est réduit à un simple moyen ou se révèle comme un ennemi : l'existence se caractérise alors comme un état de guerre. Autrui et le désir de reconnaissance Hegel dans Phénoménologie de l'esprit (1807) montre que notre rapport à autrui ne devient constitutif qu'au sein d'un mouvement qui conjugue l'identité et l'altérité (ce qui est autre), l'union et l'opposition. [...]
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