Nous ne sommes pas "seul au monde", autrui est là : évidence immédiate de la présence d'autrui. Autrui c'est l'autre que moi, différent de moi. Il est objet pour moi. Mais il est un moi pur lui : semblable à moi (conscience de soi)
C'est donc un autre homme qui malgré sa différence est semblable a moi (alter ego). Il peut être auxiliaire ou adversaire. 2 types d'altérité : la chose est hors de moi comme autre moi, hors de moi comme non moi (...)
[...] Qui est autrui ? De l'évidence à l'énigme : Nous ne sommes pas seul au monde autrui est là : évidence immédiate de la présence d'autrui. Autrui c'est l'autre que moi, différent de moi. Il est objet pour moi. Mais il est un moi pur lui=semblable a moi (conscience de soi) C'est donc un autre homme qui malgré sa différence est semblable a moi. (alter ego) Il peut être auxiliaire ou adversaire types d'altérité : la chose est hors de moi comme autre moi, hors de moi comme non moi. [...]
[...] Mais la connaissance d'autrui m'oppose aussi une résistance, une limite de fait et une limite de droit. Les sciences s'efforcent de connaitre l'homme dans sa généralité mais moyens insuffisant pour connaitre la singularité de chaque homme. Autrui en tant que sujet m'est inaccessible je connais autrui que comme il s'expose à moi, comme objet a mon regard. L'intelligible d'autrui reste problématique à cause de son irréductible transcendance (=chacun d'entre nous est au delà de ce que l'on dit de lui). [...]
[...] Désir de reconnaissance=> désir de puissance (la lutte a mort pour la reconnaissance). SARTRE : le conflit des regards. Regard de l'autre= épreuve. Par son regard autrui me fixe comme objet, me juge, me définit sans que je puisse intervenir. (Huis clos) Je suis esclave dans la mesure où par le regard, je dépend d'une liberté qui n'est pas la mienne et qui m'échappe Deux seules issues dans la relation avec autrui : soumettre ou se soumettre. Toutefois autrui par son regard me révèle à moi-même, je gagne une objectivité. [...]
[...] Chaque conscience veut être reconnue sans reconnaitre. Les relations avec autrui sont ambivalentes (Kant et l'insociable sociabilité humaine Schopenhauer et les porcs-épics ; égoïsme et altruisme, méfiance et confiance, conflit, indifférence. Les rapports avec autrui. conflits : les uns contre les autres Dimension essentielle de la relation à autrui, au niveau interpersonnel, social et politique : les conflits au cœur de la vie sociale . Ils peuvent constituer de puissants facteurs de changements ou de progrès individuel (confrontation et affirmation de soi) ou collectif (compétition, concurrence). [...]
[...] Il arrive que se nouent entre moi et l'autre des relations de sympathie, compassion, confidence, convivialité, complicité, amitié, fraternité, bonté, générosité, amour, le respect transforme le je et le tu en nous. Importance de ses rapports. Le respect chez KANT. L'amour chez PLATON. L'amitié chez ARISTOTE (utile, vertueuse, plaisante). L'indifférence : les uns sans les autres La cécité à l'égard d'autrui SARTRE. L'indifférence peut plonger l'homme dans une solitude déshumanisante car elle est une forme de négation, de non reconnaissance ; elle renvoie celui qui en est l'objet au sentiment de son insignifiance. L'enfer, c'est l'absence des autres TOURNIER Menace de l'anonymat. [...]
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