autrui, identité, conscience de soi, relation avec les autres, échange, intération humaine, liberté
Il est difficile de déterminer exactement qui ou quoi constitue l'Autre, car cela dépend en grande partie du contexte dans lequel le terme est utilisé. Le concept d'altérité est souvent utilisé pour décrire ceux qui ne se conforment pas aux normes d'une société ou d'un groupe particulier, qui peut englober un large éventail d'individus ou de groupes. Par conséquent, il est important d'examiner attentivement le contexte dans lequel le terme est utilisé afin de bien comprendre sa signification et ses implications. La présence d'autrui se définit par une relation distincte : je suis confronté à un être qui ressemble à un autre, possédant une identité individuelle différente de la mienne. Contrairement à la relation que j'entretiens avec un objet inanimé, je ne suis pas le seul à penser, car l'autre être est aussi capable de penser. Cela incite à explorer la nature, la signification et la valeur de cette connexion qui nous unit.
[...] Je ne suis plus libre d'être qui je veux être, mais plutôt, je suis défini par la perception que les autres ont de moi. Même un regard qui passe peut changer mon identité à jamais, car je deviens l'objet du regard de quelqu'un. Sartre met l'accent sur l'émergence de deux émotions qui résultent de cette relation intersubjective : la honte et la fierté. Ces émotions découlent de la prise de conscience que je ne peux accéder à ma propre identité qu'à travers la médiation des autres - qu'il existe un "entre moi et moi" qui est créé par leur regard. [...]
[...] Quand je suis seul, je suis libre d'être et d'agir de plusieurs façons, avec un éventail infini de possibilités. Mes actions sont purement spontanées et libres de toute considération extérieure. Cependant, dès que je suis vu par les autres, je deviens un objet pour eux, soumis à leurs jugements et interprétations. "Pour les autres, je suis irrémédiablement ce que je suis", et leur perception de moi devient mon identité. Cela me rend prisonnier de leur regard, et je suis figé dans leur image de moi. [...]
[...] L'interaction avec les autres implique un échange mutuel de reconnaissance. Ce processus est réciproque, ce qui signifie que les deux parties impliquées se reconnaissent et se reconnaissent. Le désir de reconnaissance est égocentrique, partiel et inévitablement agressif uniquement dans le contexte de la bataille pour l'honneur et le statut de dirigeant. Seul un désir de reconnaissance mutuelle permet une réelle liberté. L'évolution de la conscience permet aux individus de découvrir leur authentique libération à travers un double rejet : renoncer à la pulsion de rejet des autres pour accéder à une reconnaissance égale et mutuelle. [...]
[...] Il assigne un but moral à tous les types d'interaction humaine. Dans son livre Entre Nous, Levinas dévoile la genèse de l'éthique : l'intersubjectivité est la pierre angulaire de toute conscience de soi. En termes de reconnaissance, l'Autre vient avant moi. Le concept de devoir est une aspiration morale qui nécessite l'existence d'un autre être conscient de soi. « Le moi n'a aucune préséance dans l'ordre des dignités, au contraire nous n'avons de dignité d'humain que par une authentique rencontre d'autrui ». [...]
[...] Rencontrer mon alter ego, c'est comme rencontrer quelqu'un qui me ressemble. Dans l'Antiquité et dans toutes les sociétés traditionnelles, le concept d'individualité n'avait aucune signification. Au lieu de cela, l'identité sociale d'une personne déterminait sa valeur en tant qu'être. Aristote a déclaré dans son livre, Politics, que les humains sont des créatures intrinsèquement politiques. Ainsi, l'idée d'avoir un alter ego suppose que je possède une conscience de moi-même et que je perçoive cet autre individu comme étant semblable à moi, sans tenir compte à la fois de son origine culturelle et de son origine. [...]
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