Faut-il nécessairement punir, menacer, pour être obéi ? Pour le bon fonctionnement des rapports humains dans la société, faut-il instaurer une notion d'autorité répressive ou au contraire une politique de laisser-faire ? C'est pour répondre à cela que nous allons traiter dans un premier temps l'hypothèse la plus élémentaire qui consiste à dire que toute autorité est nécessairement répressive car pour pouvoir conserver son autorité et ne pas tomber dans le désordre général, il faut nécessairement menacer de punition, il faut que chacun sache qu'il ne doit pas faire certaines choses.
Cependant nous verrons vite que cette vision des choses peut s'avérer naïve voire contradictoire, car si une autorité est répressive, il s'installe une certaine crainte de celle-ci, voire un rejet, il se peut donc qu'une autorité répressive entraine une perte d'autorité. Dès lors, nous formulerons une seconde hypothèse découlant de l'échec de la première, la répression doit être absente de la notion d'autorité.
Nous verrons cependant que cette thèse elle aussi peut s'avérer limitée, en effet l'absence de répression entraine un sentiment d'égal face à l'autorité, de puissance car on peut faire ce que l'on veut, dès lors il n'y a plus de respect et plus d'autorité. Peut-être que tout de même, l'absence de répression est envisageable, c'est en réalité la légitimité d'une autorité, de la mise en place de lois qui permet d'installer une réelle autorité et c'est cet aspect du problème que nous étudierons donc en dernier lieu.
[...] Toute autorité est-elle répressive ? Introduction Voltaire disait : Si tu veux discuter avec moi, définis tes termes je vais donc afin de mieux traiter le sujet donner une brève définition des termes en question. - L'autorité correspond au droit de pouvoir commander, d'être obéi. Elle implique les notions de légitimité, de pouvoir, de commandement et d'obéissance. Sa source de légitimité peut varier, et elle peut s'exprimer selon un rapport de force ou un rapport de compétence. [...]
[...] ( Définition Wikipédia ) Faut-il alors nécessairement punir, menacer, pour être obéi ? Pour le bon fonctionnement des rapports humains dans la société, faut-il instaurer une notion d'autorité répressive ou au contraire une politique de laisser- faire ? C'est pour répondre à cela que nous allons traiter dans un premier temps l'hypothèse la plus élémentaire qui consiste à dire que toute autorité est nécessairement répressive car pour pouvoir conserver son autorité et ne pas tomber dans le désordre général, il faut nécessairement menacer de punition, il faut que chacun sache qu'il ne doit pas faire certaines choses. [...]
[...] Conclusion En conclusion, nous avons vu que l'hypothèse que nous avons initialement formulée peut s'avérer un peu naïve, l'hypothèse selon laquelle l'autorité est répressive peut en effet nous amener à penser que l'autorité n'est plus dans ce cas. Cependant, l'hypothèse qui se dégage de cette contradiction qui consiste à dire qu'il ne faut pas réprimer s'avère elle aussi contradictoire car elle mènerait elle aussi à l'absence d'autorité. Cependant, il est possible de contourner cette difficulté, il est en effet malgré tout, possible de parler d'autorité non répressive, mais pour installer une telle autorité, celle-ci se doit d'être légitime, il ne faut pas qu'elle se soit imposée comme étant autorité auquel cas elle serait condamnée à perdre cette autorité. [...]
[...] Nous verrons cependant que cette thèse elle aussi peut s'avérer limitée, en effet l'absence de répression entraine un sentiment d'égal face à l'autorité, de puissance car on peut faire ce que l'on veut, dès lors il n'y a plus de respect et plus d'autorité. Peut-être que tout de même, l'absence de répression est envisageable, c'est en réalité la légitimité d'une autorité, de la mise en place de lois qui permet d'installer une réelle autorité et c'est cet aspect du problème que nous étudierons donc en dernier lieu. L'autorité : Répressive par nature Autorité : répressive par nature, pour se faire respecter, il faut menacer. Tout Etat a des lois qu'il faut respecter et qui structurent celui-ci. [...]
[...] En effet, s'il n'y avait pas de loi, et surtout de sanction en cas d'infraction de celles-ci, peut-être que les gens feraient tout ce qu'ils veulent, les criminels resteraient impunis et au final l'autorité n'existerait plus car les gens seraient tous libres de faire ce qu'ils veulent car sachant qu'il n'y aura aucune répression si jamais ils enfreignent les lois, ils seraient donc libres de ne pas accepter l'autorité. L'absence de répression entraine un désordre du fait d'une autorité trop laxiste. [...]
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