L’assommoir (chapitre 2), Germinal (chapitre 3 , partie 1), Emile Zola - La description du monde ouvrier dans ces 2 textes vous semble-t-elle se limiter à une évocation réaliste ?

Thèmes abordés

Littérature, L'assommoir, Germinal, Emile Zola, description du monde ouvrier, évocation réaliste, corpus, Le Voreux, Gervaise, milieu populaire

Résumé du document

Le corpus proposé est composé de deux extraits de romans naturalistes de Zola : L'assommoir et Germinal , publiés respectivement en 1878 et en 1885 . Ces deux extraits proposent un tableau de la condition ouvrière , le premier donnant à voir la fréquentation du café “ L'Assommoir ” par les ouvriers ainsi que par Gervaise , le second évoquant la découverte du puits minier “ Le Voreux ” par Étienne Lantier . Cette peinture de ce milieu populaire semble-t-elle se limiter à une évocation réaliste ?

Extraits

[...] Le registre fantastique est donc bien à l'œuvre dans ces deux extraits . Évoquant avec véracité et précision ces milieux populaires mais aussi recourant à la personnification , et ainsi au fantastique , Zola ne se limite donc pas à un tableau simplement réaliste du monde ouvrier Question axe commentaire “ La mine : un élément effrayant ” Texte Germinal La mine apparaît sous les yeux de Lantier , comme un monstre effrayant . La cadre est particulièrement inquiétant . [...]

[...] L'image de la chute par la comparaison “ tomb(er) comme une pierre ” accentue le tableau angoissant de cette dévoration . Celle-ci est régulière , elle a lieu tous les “ quatre minutes ” . Les hommes sont avalés en nombre , par “ bouchées de vingt et de trente ” et même “ jusqu'à quarante coup ” . Les chiffres mettent en lumière ici un appétit sans limites . Il en va de même l'anaphore de “ s'emplissait ” à la fin du texte , renforcée par l'adverbe “ encore ” . [...]

[...] Quand à la mine Zola évoque d'une “ cage de fer ” avec des “ verrous ” montant sur “ quatre étages ” avec “ deux berlines ” remplis de “ bois de taille ” . Les hommes y montent toutes les toutes les “ quatre minutes ” par chargement de “ quarante ” . La profondeur du puits es de “ cinq-cent quarante-quatre minutes “ . On voit donc bien ici le souci de l'écrivain de dresser un tableau réaliste et crédible du monde ouvrier mais ce réalisme est prolongé par un autre registre En effet Zola développe le procédé de la personnification dans les deux texte . [...]

[...] Le “ beuglement sourd et indistinct ” lancé par le porte-voix est à la fois le signe de cette déshumanisation et le cri de cette bête réclamant sans cette son dû . Les sonorités sourdes suggèrent ce cri du bovin ] , , ] . C'est ainsi que se dessine l'image d'un ogre dévorateur , on comprend bien lors son nom : “ le Voreux ” , et cannibale , destin fatal d'une classe ouvrier sans défense devant les dangers de la mine . [...]

[...] Correction Corpus et commentaire thème : le monde ouvrier Corpus : La description du monde ouvrier dans ces 2 textes vous semble-t- elle se limiter à une évocation réaliste ? 1er texte : L'assommoir – chapitre II 2éme texte : Germinal chapitre partie I Question de corpus Le corpus proposé est composé de deux extraits de romans naturalistes de Zola : L'assommoir et Germinal , publiés respectivement en 1878 et en Ces deux extraits proposent un tableau de la condition ouvrière , le premier donnant à voir la fréquentation du café “ L'Assommoir ” par les ouvriers ainsi que par Gervaise , le seconde évoquant la découvert du puits minier “ Le Voreux ” par Étienne Lantier . [...]