Article philosophique consacré à la nature et à l'espace. L'espace physique, ou espace-temps, soulève plusieurs questions philosophiques. Est-il absolu ou relatif ? Possède-t-il une géométrie propre ou la géométrie de l'espace est-elle uniquement une convention ?
[...] Il émet l'hypothèse qu'elle serait enroulée sur elle-même telle une feuille dont on fait un cylindre. Il suffit alors que ce cylindre ait un rayon extrêmement petit pour devenir imperceptible et se confondre avec une simple ligne. Dans cette analogie, la longueur du cylindre représente un monde à une seule dimension, alors que la circonférence représente une deuxième dimension. Lorsqu'on regarde de très près, chacune des lignes parallèles dessinées selon la longueur du cylindre, correspondrait à un Univers à une dimension. [...]
[...] D'autre part, les effets d'un tel mouvement, même s'il est seul à subsister dans l'espace, ne peuvent se distinguer des effets de la gravitation. La théorie de la relativité montre, par ailleurs, qu'à la vitesse de la lumière toute longueur devrait se réduire à nul, toute horloge devrait s'arrêter et toute masse devrait devenir infini. Autrement dit, pour un objet approchant la vitesse de la lumière, un observateur situé au repos par rapport à cet objet constaterait que la longueur de ce dernier dans le sens de son mouvement se réduit de plus en plus jusqu'à s'annuler quand celui-ci atteint la vitesse de la lumière. [...]
[...] - La solution de Lobatchevski qui, à l'inverse de celle de Riemann, stipule qu'il existerait plus d'une droite du même plan parallèles à la première tout en passant par le point. Par conséquent, le choix euclidien semble ne déboucher que sur l'un des systèmes géométriques possibles. Autrement dit, du concept de géométrie on ne pouvait logiquement déduire le concept d' euclidien d'où la question : Pourquoi l'homme est-il conduit instinctivement à choisir la géométrie euclidienne pour décrire l'espace environnant ? Pourquoi l'espace nous paraît-il naturellement euclidien ? Un tel espace est-il réel ? [...]
[...] Pour les calculs, la mécanique quantique ne considère pas la position du système étudié, mais son état. Les états des systèmes sont modélisés mathématiquement dans un espace de Hilbert où tout mouvement, c'est à dire tout changements d'état, serait discontinu. D'autres phénomènes se produisant à l'échelle quantique, comme par exemple celui des états dits intriqués pose une très grande interrogation sur ce que pourrait signifier la notion d'espace et même celle du temps. L'hypothèse de la non-localité postule, en effet, l'existence d'une corrélation infinie des événements : un champ unique tissant l'ensemble de l'Univers, de sorte que deux particules, éloignées autant que possible l'une de l'autre, continuent à être liées instantanément par un lien magique ! [...]
[...] Le caractère absolu du temps et de l'espace selon Newton n'avaient aucune réalité physique. Le rôle fondamental de l'invariance de la vitesse de la lumière était clairement défini du moment où elle devenait le seul absolu à partir duquel l'espace-temps pouvait être jaugé. Toute description d'événements dans l'espace nécessite l'emploi d'un système de références auquel cet événement doit être rapporté. Einstein, et afin d'éclaircir ses propos, aimait se servir d'exemples simples issus généralement d'expériences de pensée, comme par exemple, celui d'une bille qui tombe d'une voiture en mouvement. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture