L'article tend à souligner le fait que la connaissance de la réalité du monde qui semble, à priori scientifiquement bien établie, ne serait en fait qu'approximative. Il essai de faire distinguer la dimension mystérieuse de l'Univers qui, tout en baignant dans la parfaite harmonie, demeure dans sa majeure partie, au-delà des limites d'appréhension de l'homme. Cette harmonie qui pousse à témoigner que l'origine et l'évolution de ce monde seraient loin d'être guidées par une destinée hasardeuse ; elle serait plutôt l'oeuvre grandiose d'une intelligence majestueuse (...)
[...] Au-delà du physique En contemplant cette belle nature, celle-ci nous fascine par sa majestueuse harmonie : de l'infime particule au superamas de galaxies, tout semble agir au rythme d'une très belle mélodie qui, toute discrète et en toute douceur, nous enchante et nous fascine. L'Homme s'interroge alors : Qu'est ce que tout cela ? Pourquoi tout cela ? Insatisfait de savoir seulement que le monde est ainsi, ce petit être conscient et intelligent éprouve toujours la curiosité de savoir pourquoi son monde est ainsi : Comment se fait il que cela existe ? Qui est-il ? Pourquoi est-il ? [...]
[...] La science reste muette. Elle s'arrête au seuil des questions décisives : Est ce par hasard que tout cela existe ? Est ce par hasard qu'il y ait eu ce monde avec ces lois très minutieuses qui le régissent avec la plus parfaite des précisions ? Est ce par hasard qu'il y ait eu cette matière, ces galaxies, cette Terre ? Est-ce par hasard qu'il y ait eu la vie ? Est ce par hasard qu'il y ait eu l'Homme ? [...]
[...] Un monde qui ne peut s'exprimer qu'en langage de chiffres. Cette réalité qui était censée suivre un enchaînement mécaniste rigoureux de causes et d'effets la rendant totalement prédictible, se transforme en une réalité où le principe de causalité lui même se voit remis en cause. Les relations formulées par Heisenberg placent les physiciens devant une infranchissable frontière : l'impossibilité, mathématiquement établie, de connaître avec certitude l'aspect de la réalité microscopique. Elle apportent une limitation à la connaissance dans le domaine de l'infiniment petit : les notions d'action physique, d'intervalle d'espace et d'intervalle de temps comportent des limites inférieures, une sorte d'horizon, en deçà duquel de telles notions ne trouvent plus de sens. [...]
[...] Ces lois et constantes n'auront sûrement plus leur sens au delà de certaines limites. La science, elle même, n'aura plus de sens au delà de ces limites qui bornent l'univers. Elle ne saurait éliminer la dimension mystérieuse de cet univers qui s'étend par delà les milliards d'années lumières dans l'abîme insondable de l'infini inaccessible et inconcevable pour la pensée humaine. Jusqu'où arrivera donc cette science ? Epuisera-t-elle la vérité absolue ? Et cette vérité aussi absolue soit-elle, serait-elle définitive ? Ne serait-elle pas détrônée un jour par de nouvelles découvertes ? [...]
[...] Qu'est ce que la matière ? Qu'est ce que la vie ? Qu'est ce que la conscience ? La perception des phénomènes de la nature serait en conséquence, une sorte de projection en nous, d'une réalité extérieure bien plus complexe. Une sorte de figuration kantienne selon laquelle la science ne nous révèle pas le Réel en soi mais uniquement des phénomènes : Un Réel déformé par notre équipement sensoriel lui même assujetti aux contraintes liées à notre constitution biologique. La physique classique avec son programme mécaniste considérés jusqu'au siècle dernier comme fournissant l'assise fondamentale aux autres sciences et qui paraissait devenir l'aboutissement d'une explication complète de l'ensemble des phénomènes de la nature s'est avérée à l'échec depuis l'avènement des deux grandes révolutions l'ayant affecté au début du 20e siècle : la théorie de la relativité et la théorie quantique. [...]
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