Art, imitation, nature humaine, monde sensible, monde intelligible, Platon, Aristote, Hegel, connaissances, apparences, copies, apprentissage, reproduction artistique, modernité
La construction de la notion d'imitation apparaît dans l'Antiquité. On l'appelle également "mimesis", et sa définition a évolué et ouvert nombre de débats. Le but étant d'imiter la Nature (comprenant également la nature humaine, dans le sens des sentiments, du destin humain), le monde sensible (les Formes) copiant le monde intelligible (les Idées). Une question reste à étudier : l'art doit-il imiter ?
[...] L'art doit-il imiter ? La construction de la notion d'imitation apparaît dans l'Antiquité. On l'appelle également « mimesis », et sa définition a évolué et ouvert nombre de débats. Le but étant d'imiter la Nature (comprenant également la nature humaine, dans le sens des sentiments, du destin humain), le monde sensible (les Formes) copiant le monde intelligible (les Idées). Une question reste à étudier : l'art doit-il imiter ? Quelle opinion l'Homme a-t-il de la mimesis ? I. Platon Pour Platon, voir n'est pas comprendre. [...]
[...] En peinture, le tableau se perçoit désormais comme matière, l'artiste va plus assumer l'espace blanc de sa toile plutôt que de donner l'illusion d'une profondeur. La matérialité va être mise en valeur, tout comme la visibilité du geste de l'artiste (l'effet « toile lisse » ne sera plus recherché). Pour lui, l'Art doit imiter, mais pas seulement. L'artiste doit apporter une touche personnelle, idée qui va exploser avec l'arrivée du Romantisme. L'idée d'originalité dans l'art est très récente, car avant il fallait reproduire les Anciens. [...]
[...] Il est le modèle du peintre imitateur. Il dit : « quel but misérable on fixe à l'art si on ne lui donne comme tâche que de tromper les animaux » L'art ne peut dont pas qu'être un chef-d'œuvre de technique. Il lui faut un style, puisque l'art est un besoin de l'esprit humain. L'Homme a une double-existence : il existe en soi comme une chose de la nature, mais il a aussi une existence pour soi, car nous avons conscience d'être. [...]
[...] Mais si l'acteur est un conteur (à la troisième personne) c'est une copie (donc une icône, on parle aussi de « diégésis » puisqu'on raconte au lieu de montrer). Pour Platon, il fallait condamner les simulacres. II. Aristote S'opposant à Platon, le surnommé « prince des philosophes », Aristote, va opérer un retournement complet à propos de l'approche de l'imitation dans l'art. On ne va plus se méfier de l'imitation, mais on va la chercher. Ici, l'imitation est une bonne chose, car l'Homme imite toujours, permettant l'apprentissage. [...]
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