L'art et la société ont toujours eu un lien ambigu. La première s'inspirant de le la seconde, mais qui elle-même en subissait quelquefois les conséquences. L'art a été pendant longtemps régi par des règles des conventions académiques, politiques, morales ou religieuses.
C'est au début du 20e siècle que nous l'avons vu évoluer, acquérir une certaine indépendance, qui s'est confirmé dans la seconde moitié du 20e siècle ; lorsque la Seconde Guerre mondiale prit fin. L'art n'était plus le fruit d'une commande publique, mais personnelle.
John Dewey explique que l'art doit être un « un genre d'expérience sentimentale ». L'artiste peut exprimer sa relation au monde, l'art exprime l'interaction entre l'humain et la société. Mais est-ce que s'exprimer, c'est se positionner ? L'art doit-il forcément se positionner aux enjeux d'une société ?
[...] Il est rare de voir dans une dictature de voir la propagande artistique présenter autre chose que des peintures ou des sculptures à l'effigie du gouvernement, ou de ces dirigeants. La propagande n'utilise jamais les modes d'expressions artistiques les plus récents (abstraction, performance.), ceux-ci sont beaucoup moins compréhensibles pour l'ensemble d'une population. Pour que l'art soit efficace dans ce type de système, il faut qu'il soit représenté de manière la compréhensible, permettant de faire passer des messages simples à la gloire du dirigeant. Lorsque l'art se positionne dans ce genre de société, le mode de représentation devient similaire quelle que soit la direction politique du pays. [...]
[...] Les gens ne se souviennent pas forcément pas de la marque de la dernière publicité qu'ils ont vue, à cause de la profusion des informations qui nous sont communiquées à travers tous les médias que nous côtoyons. Cependant, ces mêmes personnes seront certainement plus capables, de se souvenir d'une publicité par rapport à une référence que l'on peut qualifier d'inhabituelle. Les gens par la suite en discutant entre eux se serviront de ces références pour resituer une marque par rapport à une autre. [...]
[...] Dans les pays où la liberté d'expression est un droit, les artistes se servent volontiers de ce pouvoir pour montrer ce qui, selon eux, ne devrait pas exister. Les artistes développent généralement plusieurs thèmes dans leurs œuvres artistiques, certains comme Opalka travaille sur le temps qui passe, en se prenant en photo tous les jours, à la même heure, dans les mêmes conditions. D'autres artistes axent davantage leurs travaux sur des problèmes de société, que ce soit sur le racisme, le problème des sans-abris, ou bien encore la mondialisation. [...]
[...] Tout d'abord pour pouvoir répondre à la problématique posée, on doit se demander qu'est-ce que la société ? On pourrait l'expliquer de deux manières différentes. La première serait une société immobile, celle des traditions. L'exemple de la société française suffit à l'expliquer. Bien que nous vivions dans un pays laïc, notre quotidien est régulièrement rythmé par des fêtes chrétiennes, que nous côtoyons tous directement ou indirectement à travers les jours fériés ou les fêtes religieuses que nous souhaitons sans forcément nous rappeler du sens originel. [...]
[...] Est-ce que ses produits peuvent être considérés comme des œuvres d'art ? Si tel était le cas, on pourrait donc considérer qu'il a trouvé là, par l'intermédiaire de la publicité le moyen d'exposition le plus diffusé et le plus rentable de notre société. Ce phénomène ne touche pas seulement pas les produits les plus populaires, les marques de produits de luxe se sont également mis à cette tendance, des marques de luxe comme Cartier ou bien Louis Vuitton ont engagé des artistes plus ou moins connus pour donner une nouvelle image à leurs produits. [...]
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