Thèse : Le plaisir n'est pas un bien pour l'homme car sa recherche demeure superficielle.
Aristote progresse en expliquant la différence entre le plaisir et le bien (ligne 1 à 5) et montre la possibilité de renier la recherche du plaisir (ligne 5 à 10) pour laisser place à la recherche du bien (ligne 10 à 15) pour, enfin, exposer sa thèse (ligne 15 à 16).
Ligne 1 à 5 ( Le fait que [...] ils nous fréquentent):
Aristote énonce, tout d'abord, un exemple pour illustrer la distinction du plaisir et du bien. L'ami représente le Bien car un ami recherche le bien pour l'autre alors que le flatteur fait figure de plaisir car il n'a pour seul but de procurer du plaisir. Dès lors, l'ami est fiable et veut du bien pour l'autre. Ainsi, il oublie ses intérêts égoïstes pour se donner entièrement. Par conséquent, une relation amicale est précieuse et à long terme (...)
[...] Mais dès que l'astuce est perçue, le plaisir laisse place à un sentiment de haine. Dès lors, l'ami occupe une place d'autant plus importante qu'elle reste immuable. Par conséquent, le bien est à privilégier sur le plaisir car ce dernier à un caractère superficiel alors que le Bien est incessant. Ligne 5 à 10 ( En outre [ ] pénible): Dès lors, Aristote met en évidence la possibilité de ne pas rechercher le plaisir lorsqu'il contredit certaines valeurs comme la fidélité ou encore la loyauté. [...]
[...] L'ami représente le Bien car un ami recherche le bien pour l'autre alors que le flatteur fait figure de plaisir car il n'a pour seul but de procurer du plaisir. Dès lors, l'ami est fiable et veut du bien pour l'autre. Ainsi, il oublie ses intérêts égoïstes pour se donner entièrement. Par conséquent, une relation amicale est précieuse et à long terme. En revanche, le flatteur est d'autant plus superficiel qui ne concerne uniquement notre propre plaisir. Il nous flatte mais ses compliments ne sont que d'ordre artificiel dans la mesure où juste l'apparence est concernée. [...]
[...] Ainsi, tous les biens qu'Aristote énumère font le bonheur de l'homme et non son plaisir malgré que ce dernier soit toujours présent. Dès lors, on peut affirmer que l'objet désiré est le bien et non le plaisir. Ligne 15 et 16 ( Qu'ainsi [ ] évidente): Aristote expose ensuite sa thèse qui consiste à penser qu'il y a des biens plus désirables que le plaisir dans la mesure où on peut se passer de plaisirs. Ainsi, malgré le plaisir qui accompagne le Bien, il est nécessaire d'affirmer que ce plaisir est différent des autres plaisirs. [...]
[...] Aristote l'illustre par les plaisirs de l'enfance. Les plaisirs de l'enfant ne sont que superficiels puisque l'enfant est lui-même instable. Alors que l'adulte a des désirs durables. Dès lors, Aristote montre par cet exemple que le plaisir ne concerne qu'une moindre partie de l'âme alors que le Bien est plus essentiel pour l'homme. De plus, Aristote illustre les plaisirs qui peuvent conduire l'homme à les supprimer, ce qu'il appelle les désirs déshonorants Ainsi, ces désirs laissent place à l'insatisfaction. Dès lors, puisque les désirs ne conduisent pas nécessairement au plaisir et au bien, l'homme pourrait peut- être désirer quelque chose autre que pour le plaisir. [...]
[...] Qu'en fait des plaisirs accompagnent nécessairement ces avantages ne fait pour nous aucune différence, puisque nous les choisirions quand bien même ils ne seraient pour nous la source d'aucun plaisir. Qu'ainsi donc le plaisir ne soit pas le bien, ni que tout plaisir soit désirable, c'est là une chose, semble-t-il, bien évidente. Thème : Le plaisir Problèmatique : Le plaisir peut-il rendre l'homme heureux ? Thèse : Le plaisir n'est pas un bien pour l'homme car sa recherche demeure superficielle. [...]
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