Epictète, figure du stoïcisme, est un philosophe du Ier siècle après J.C. de condition très modeste. Au départ, c'était l'esclave d'Epaphrodite. Il a pu suivre les enseignements de Musonius Rufus, un philosophe stoïcien. Il fut affranchi par la suite. A l'époque d'Epictète, le stoïcisme est déjà un enseignement installé. Première figure historique du mouvement : Zénon de Kition. Les stoïciens ont subi plusieurs influences : Socrate, les cyniques (notamment Diogène mais aussi Antisthène).
Le nom de stoïcisme vient de stoa = le portique = lieu où ils se réunissaient (pour les Epicuriens c'est le Jardin, pour les aristotéliciens, c'est le Lycée et pour les platoniciens c'est l'Académie). Après son affranchissement, Epictète se consacre à la philosophie et il s'est fait connaître pour sa pratique de la philosophie. Il était pauvre et ses journées se passaient en « consultation », on venait le voir pour lui demander des conseils sur la vie ou la manière de voir les choses. Arrien, disciple d'Epictète, très marqué par sa philosophie, a jugé utile de faire une « compilation » des pensées d'Epictète (...)
[...] Mais ici intervient la question de la vérité (valeur morale : bien ou mal mais aussi vrai ou faux). On peut être influencé. Néanmoins, un jugement attendu ne se produira pas obligatoirement. D'autre part, si l'on pense pouvoir influencer le jugement de quelqu'un, c'est que l'on pense que beaucoup sont influençables par habitude de pensée. Mais dans l'absolu, la personne est libre de porter le jugement qu'elle veut. b. Impulsion à agir : désigne tous les actes que nous décidons en vue d'une certaine utilité. Par exemple : j'ai faim, je vais manger. [...]
[...] Le navire est comparé au cours de la vie, c'est-à-dire le destin personnel. La mer, c'est la nature en général, le cours des choses : le Destin. La navigation est quelque chose d'indéterminé, on ne sait pas avec certitude où les courants vont nous conduire et où l'on va accoster. Quand on quitte une escale, c'est l'incertitude. La mer, c'est un élément instable, mobile et ce qui rend impossible en fait l'habitude, l'attachement. Le milieu dans lequel on se trouve est lui-même en mouvement. [...]
[...] Quelle représentation doit-on avoir des buts que l'on poursuit ? Dans le premier paragraphe, on retrouve l'idée qu'il ne s'agit pas de porter sa volonté sur des choses qui en sont pas en notre pouvoir, quand nous effectuons quelque chose, on ne sait pas si on sera victorieux ou pas. Cela ne veut pas dire qu'il faut renoncer à agir mais cela veut dire que le combat doit être intérieur (interne à notre volonté) dans la mesure où il s'agit de combattre les tendances que nous pourrions avoir à désirer ce que ne nous appartient pas. [...]
[...] L'acteur ne décide rien de ce qui arrive au personnage. En revanche, il a le pouvoir de jouer son rôle avec le plus de conviction possible. Avoir des ambitions ne signifie pas obligatoirement que l'on joue mal son rôle, c'est-à-dire que cela ne signifie pas obligatoirement que l'on est dans une insatisfaction sociale. L'acteur ne doit pas s'attacher à ce qui affecte le personnage. Dans une pièce, si le personnage est très malade (agonie) l'acteur ne souffre pas personnellement. Idem pour les événements heureux. [...]
[...] Ce ne sont pas les positions d'Epictète. On fait des reproches lorsque les choses n'arrivent pas comme on le voudrait. Le reproche, c'est une réaction contre ce qui arrive et qui est pourtant irréversible - quand on se sent impuissant à essayer de tourner els choses en notre faveur. Or, Epictète désigne cette attitude comme non juste, comme non recevable. Parce que je porte ma volonté sur des choses qui ne sont pas en mon pouvoir, c'est-à-dire que ne m'appartiennent pas on est dans la confusion. [...]
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