Aristote fut un philosophe grec de l'Antiquité qui a vécu au IVe siècle avant J-C et qui fut influencé par Platon en suivant ses cours à Athènes. La philosophie est pour lui une science des choses par leurs causes, c'est ainsi qu'il s'est investi pour expliquer les fins, comprenons par là l'intention et les objectifs de la philosophie dans une de ses grandes oeuvres : la Métaphysique.
Métaphysique ou Philosophie première est un ensemble d'ouvrages philosophiques constituant un des summums de la philosophie antique et qui de nos jours exerce toujours une influence prépondérante. C'est pourquoi il est utile d'étudier et de comprendre en partie cette oeuvre incontournable (...)
[...] Je conclus que, manifestement, nous n'avons en vue, dans notre recherche, aucun intérêt étranger. Mais, de même que nous appelons libre celui qui est à lui-même sa fin et n'existe pas pour un autre, ainsi cette science est aussi la seule de toutes les sciences qui soit une discipline libérale, puisque seule elle est à elle- même sa propre fin. Métaphysique, Aristote. Introduction Aristote fut un philosophe grec de l'Antiquité qui a vécu au IVe siècle avant J-C et qui fut influencé par Platon en suivant ses cours à Athènes. [...]
[...] Or les mythes qui devaient répondre aux questions des anciens sont comparés à la philosophie. Celle-ci ne devrait-elle pas essayer de rassurer l'homme pour remédier à ses appréhensions de la vie ? Ne devrait-elle pas être un moyen de permettre à l'homme de vivre dans le bonheur ? [...]
[...] Aristote en vient au fait primordial évoquant que la philosophie se subvient à elle-même, qu'elle est sa propre fin, son propre aboutissement. La philosophie s'adjoint à l'art, en effet ils sont très proches l'un de l'autre par un lien ; ce lien qui est tout simplement le but. Ils n'ont qu'une finalité intérieure, absolument rien ne provient de l'extérieur. De plus que pour l'art, celui-ci a le but de satisfaire ce que ressent celui qui le contemple, de même que l'art philosophique a la fin de satisfaire celui qui s'y adonne dans sa quête du savoir par l'aboutissement final aux connaissances. [...]
[...] Aristote justifie qu'il y a bien des impressions qui s'exercent sur ceux qui ressentent cet étonnement. C'est ainsi qu'il met en valeur le concept de l'ignorance, à l'énoncé de sa thèse, selon laquelle la connaissance n'a pas de visée qui soit vraiment utile. L'étonnement causerait un effet de conscience de cette ignorance : apercevoir une difficulté et s'étonner ; c'est reconnaître sa propre ignorance énonce il. Une illusion pure et parfaite du savoir, sans aucunes données concrètes est un obstacle pour la continuité de la quête scientifique. [...]
[...] Aristote évoque clairement que c'est la vie qui passe avant tout, accompagnée de ses absolus quotidiens. C'est seulement après que la philosophie passe avec ses spéculations évoquées au début du texte. L'origine et toute l'histoire philosophique amènent à la simple conclusion d'Aristote ou celui-ci dit : il est donc évident que nous n'avons en vue, dans la philosophie, aucun intérêt étranger Il met bien en valeur la qualification du non- intérêt total, car celui-ci est précisément étranger. Cela signifie que la philosophie est elle-même sa propre fin, c'est-à-dire qu'elle sert sa cause propre. [...]
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