Nous allons étudier La politique d'Aristote, nous verrons le contenu du chapitre premier, en particulier, « du maître et de l'esclave ».
Nous analyserons le concept tel que nous le propose le philosophe et nous étudierons ensuite les deux thèses, la servitude naturelle et la servitude conventionnelle (...)
[...] Enfin, nous tenterons d''expliquer ce qu''Aristote entend par acquisition des richesses relativement au gouvernement domestique. Dééveloppement Dééfinition de l''esclave L''esclave est l''instrument en vue d''assurer la vie, c''est une possession animéée. Le maîître n'' aurait pas besoin d''esclave si la roulette pouvait tisser sans êêtre animéée par une main. l''esclave est donc un instrument non de production mais d''action qui sert àà assurer la vie en géénééral et non àà fabriquer un article particulier. Nous avons deux thèèses. L''autoritéé exercéée sur les esclaves est-elle identique àà l''autoritéé politique et constitue t''elle un cas particulier de la domination morale imposéée par les hommes supéérieurs aux autres, c''est-àà-dire, aux hommes inféérieurs? [...]
[...] Le pouvoir despotique nous ramèène aux esclaves, le gouvernement domestique est monarchique, au contraire le pouvoir politique nous renvoie aux hommes libres et éégaux ainsi que le gouvernement civil. Acquisition des richesses L''acquisition des richesses se rattache àà l''ééconomie domestique mais le gouvernement domestique préésuppose ces richesses de mêême que la politique ne fait pas l''homme mais le reççoit de la nature et s''en sert; c''est la contribution àà une ééconomie politique. Comment l''acquisition de la richesse se rattache t''elle àà l''ééconomie domestique. [...]
[...] La supéérioritéé n''est pas dans la force, la supéérioritéé du commandement a àà voir avec les vertus de l''homme investi d''autoritéé, vertu qu''il est chargéé d''enseigner, par exemple, le roi vis-àà-vis de ses sujets est déépourvu de bienfaisance si c''est un tyran. Nous pouvons faire une analogie avec la vie privéée. En fait il s''agit d''une supéérioritéé de méérite. Le droit n''est pas proportionnel àà la force, il est la mesure de celui qui peut s''exercer àà la justice léégale et morale dans le respect des ressemblances et des difféérences. ÊÊtre juste, c''est respecter les droits d''autrui. Dans l''autoritéé maritale,le pouvoir est aristocratique, le pouvoir du mari sur la femme est proportionnel àà ses compéétences. [...]
[...] La monnaie est plus portative que les marchandises, elle a une utilitéé propre. Conclusion Nous avons donc, le pouvoir paternel qui est un pouvoir monarchique, le pouvoir despotique qui nous renvoie au pouvoir du maîître et de l''esclave et le pouvoir marital, qui correspond au pouvoir aristocratique. Le pèère commande àà des êêtres libres, la femme et les enfants, la femme en tant que citoyenne et les enfants en tant que sujets. L''esclave n''a pas de facultéé déélibéérative, or le pouvoir est celui de nos facultéés morales et intellectuelles. [...]
[...] L''antithèèse de l''homme inféérieur et de l''homme supéérieur se rencontre partout dans la nature, au niveau de l''ââme et du corps, de l''intellect et du déésir, de l''homme et de l''animal, du mââle et de la femelle. Dans tous ces cas, il est avantageux pour les deux parties, la partie inféérieure et la supéérieure que l''une commande àà l''autre; il est naturel que les hommes robustes travaillent et que les autres s''occupent de la vie politique. Certains hommes sont donc libres et les autres sont esclaves. La nature a inspiréé la libertéé des uns et des autres. [...]
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