Dans ce monde en constante évolution, les sciences ne finissent jamais de se peaufiner, les pensées de se raffiner, les techniques de s'améliorer ; il en va de même avec les possibilités technologiques qui grandissent de manière exponentielle. Mais à quelles fins sont destinées ces persévérances souvent contre nature ? Il n'est pas plus naturel pour l'homme de marcher sur Mars que pour la pierre, de ne pas retrouver le sol ; ni pour le feu de descendre que pour les fraises, de se croiser avec les poissons.
"[...], la multiplicité des actions, des techniques et des savoirs engendre aussi la multiplicité des fins." Il faut donc apprendre à diriger ses intentions en rapport aux capacités nouvelles afin ne pas brusquer le sens commun, tout en permettant à l'homme de s'accomplir dans sa quête incessante de nouvelles connaissances. Malgré les avertissements, il subsistera toujours des groupes marginaux qui entraveront l'éthique de leur science à des fins douteuses (...)
[...] On peut aussi croire, à la manière dont elles sont décrites, que la sagacité dirige la sagesse. Des démonstrations sont toutefois à l'appui pour contredire ces affirmations. Premièrement, elles sont appréciables car elles sont dignes de choix en elles-mêmes, même si on dit qu'elles ne produisent rien. Car en fait, la sagesse, tout comme peut le faire la santé sur l'homme, produit (son activité) le bonheur. C'est donc une vertu nécessaire pour l'office de l'homme, car ensemble, la sagacité et la sagesse peuvent mener vers des actes corrects gouvernés pas des buts nobles. [...]
[...] Les capacités sont données de nature alors que les vertus s'acquièrent, avec un certain travail de l'homme. La vertu donc est donc un état. Tel que défini précédemment, celui qui veut être vertueux vise doit viser un milieu, sans excès, sans défaut. Le milieu, la vertu, est donc une moyenne morale, qui est donc excellence. Elle est donc en soi, une extrémité s'opposant au défaut et à l'excès. Par conséquent, la vertu est un était décisionnel qui consiste en une moyenne, fixée relativement à nous. [...]
[...] On peut prendre en exemple un musicien qui travaille la cithare avant d'être cithariste. Alors on mettra donc l'emphase sur l'importance des premières habitudes afin d'atteindre un certain statut de vertueux. Elle est celle qui met en jeu les notions de plaisir et de chagrin. Plaisir et chagrins sont en effet en jeu lorsqu'il s'agir de la vertu morale, car c'est le plaisir qui nous fait commettre les mauvaises actions et c'est la peine qu'elles nous causent qui nous fait nous abstenir des belles. [...]
[...] Il n'est pas science puisqu'il ne traite pas d'objets connus. Il n'est pas intuition juste non plus par il ne peut se passer de raisonnement. Et finalement, il n'est pas opinion, car ce qui appartient à l'opinion n'a pas de forme correcte ni fautive, alors que pour le bon conseil, oui. Le bon conseil ne va pas sans raisonnement, sans rectitude de pensée alors que l'opinion est plutôt une assertassions. Toutefois, le bon conseil ne peut œuvrer dans toutes les situations. [...]
[...] Ibid a 24-26. Éthique à Nicomaque VI b 4-5. Métaphysique des mœurs, Kant, Première partie, Éthique à Nicomaque VI a 29-33. Ibid b 11-14. Ibid b 21-23. [...]
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