L'argent est désormais un pilier de notre société. Il s'est tout de suite défini comme un régulateur dans les échanges intercontinentaux et il permet la mise en relation de « gens qui ne se rencontrent pas » selon Marcel Hénaff dans Le prix de la vérité. Nous avons aisément constaté au cours de cette période de crise que si le secteur économique national ou mondial était défaillant, l'ensemble des activités sombreraient dans une organisation chaotique. Il s'agit de la base de toute structure sociale : dans le monde du travail et dans le foyer des particuliers. Il représente un enjeu primordial dans la vie d'un homme lui permettant tout d'abord de subvenir à l'ensemble de ses besoins vitaux (...)
[...] Quant à Simmel, celui-ci évoque bien un des principes les plus importants régissant l'argent. Selon lui, celui-ci possède, comme nous l'avons énoncé : sa réelle valeur [ ] lors de l'échange Pour le philosophe, l'argent est à proprement parlé la plus pure forme de l'outil Il permettrait à l'homme de tendre vers un objectif fixé, un but qu'il chercherait à atteindre. Il pourrait même remplir un autre rôle : celui de créateur d'envie et ainsi faire tendre l'homme vers des fins que lui-même n'avait pas recherché. [...]
[...] et celui-ci souffrait cruellement, dans son triomphe d'un doute à sa puissance, d'une désillusion secrète sur la force de l'or Le pouvoir de l'argent semble alors tout de même posséder des limites. Ainsi nous avons vu que l'argent n'était pas un bien réel mais un moyen permettant d'accéder à des biens matériels et même immatériels. C'est un outil, un accès indéfini qui outrepasse les limites du corps mais qui cependant peut se heurter aux principes humains. Tout dispose d'une valeur. [...]
[...] En ce sens, l'argent n'apparait alors pas comme un bien réel mais comme l'accès à tous les désirs d'un homme qui ne saurait se satisfaire d'une possession pure et dure. Dans l'acte IV scène 7 de la pièce de Molière, Harpagon après s'être fait volé sa cassette, utilise justement dans son monologue une phrase forte attestant de cela : j'ai perdu mon support, ma consolation, ma joie Pour Saccard, héros principal de L'Argent de Zola, l'argent n'est en aucun cas un bien matériel ni réel à ses yeux. [...]
[...] Thème : L'argent n'est pas un bien réel, c'est l'accès indéfini à tous les biens possibles. L'argent est désormais un pilier de notre société. Il s'est tout de suite défini comme un régulateur dans les échanges intercontinentaux et il permet la mise en relation de gens qui ne se rencontrent pas selon Marcel Hénaff dans Le prix de la vérité. Nous avons aisément constaté au cours de cette période de crise que si le secteur économique national ou mondial était défaillant, l'ensemble des activités sombraient dans une organisation chaotique. [...]
[...] Sans doute, le plus grand pouvoir de l'argent est qu'il est la mesure de toutes choses. L'homme riche détient la capacité d'acheter tout bien ayant une valeur. Mais cela se limite-t-il aux biens matériels ? Ne peut- on, par l'argent, exaucer certains souhaits qui relèvent du domaine métaphysique ou de l'immatériel ? Il apparait comme évident que tout objet matériel possède une valeur dû à la main d'œuvre utilisée pour concevoir l'objet, le temps de fabrication ou encore la rareté du bien. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture