Dans ce texte extrait de La condition de l'homme moderne, Hannah Arendt met en avant le monde du travail qui paraît être une question fondamentale pour notre société.
Le travail, avant d'être vu comme une nécessité, était considéré comme une punition d'autant plus que l'étymologie du mot, tripalium, n'est autre qu'un instrument de torture, c'est pourquoi l'homme semble vouloir se détacher de cette activité considérée comme pénible.
Toutefois, nous constatons que le travail est une notion ambivalente pouvant prendre en compte différents aspects, à savoir, d'une part la contrainte de l'activité et de l'autre, une nécessité vitale pour l'homme qui peut voir dans le travail un moyen de réaliser son humanité et d'atteindre la liberté (...)
[...] Ainsi, nous pouvons penser que la société ne considère pas le fait que, seules les activités qui permettent de subsister soient considérées comme activités de travail. Par ailleurs, les théories du travail affirment que les activités non sérieuses ou d'amusements ne doivent pas être considérées comme activités de travail. C'est pourquoi, ici, les théories du travail changent l'opinion publique et instaurent en quelque sorte une définition claire du travail voulant qu'il soit nécessaire au processus vital et qu'il permette de subsister. [...]
[...] Mais aussi, le travail conduit-il à l'accomplissement de l'humanité ou bien est-ce le contraire ? Est-ce une nécessité vitale ou alors une question de dignité pour l'homme ? Nous pouvons donc déduire de ce texte deux parties, la première traitant du fait que toute activité est faite pour gagner sa vie sauf pour l'artiste. Et la deuxième, sur la façon dont les théories du travail effacent cette exception en ne considérant comme seule activité sérieuse que celle intégrée dans le processus vital. [...]
[...] Toutefois, nous constatons que le travail est une notion ambivalente pouvant prendre en compte différents aspects, à savoir, d'une part la contrainte de l'activité et de l'autre, une nécessité vitale pour l'homme qui peut voir dans le travail un moyen de réaliser son humanité et d'atteindre la liberté. L'auteur affirme ici que toutes activités étant nécessaires à la vie sont considérées comme étant des activités de travail. Ainsi, Hannah Arendt laisse le travail dans son milieu biologique, à savoir, il faut travailler pour vivre. Alors, nous pouvons nous demander quelle est la signification véritable du travail ? [...]
[...] Dans cette optique, il parait alors évident de devoir travailler pour subsister. D'autre part, nous notons une exception en ce qui concerne les activités non vitales qui ne sont pas considérés comme faisant partie de l'activité de travail. En effet, nous pouvons voir à la ligne 3 "La seule exception qui consente la société concerne l'artiste", ainsi l'artiste qui effectue des œuvres, qui ne sont pas nécessaire aux besoins vitaux, est tout de même considéré par la société comme effectuant un travail. [...]
[...] Alors, ici le travail est défini comme la production d'œuvre, ce qui est le propre de l'artiste et l'essentiel de son activité. En effet, ici l'artiste ne travaille pas dans le but de gagner sa vie mais seulement dans celui de finir son œuvre. Finalement, nous pouvons noter une contradiction dans cette première partie, car il est tout d'abord dit que tout travail n'étant pas vital n'est pas considéré comme un travail, puis dans un second temps, l'artiste est vu comme exerçant un travail alors que son activité n'entre pas dans le processus vital. [...]
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