Depuis la première révolution agricole datant de la période néolithique, l'homme a dompté progressivement les bêtes (ovins, bovins, cervidés, animaux de compagnie) et les plantes (céréales, légumineuses et légumes), créant une rupture avec son milieu transformé par son travail.
Ainsi, depuis les temps préhistoriques, l'homme exploite, modifie, dégrade et même détruit son environnement naturel.
Pourtant, ce n'est que depuis la période de la révolution industrielle, sous les effets conjugués de l'industrialisation massive, de la croissance démographique et de l'exploitation intensive de toutes les ressources renouvelables ou non, que l'équilibre entre l'homme et la nature semble s'être rompu de manière irréconciliable.
[...] On voit que le but attendu (la réduction globale de la pollution sur un plan international) est dévoyé à des fins économiques. De plus, tous les pays n'acceptent pas de jouer le jeu et des pays émergents tels la Chine, récemment entrés dans une phase d'hyper-industrialisation, entendent profiter à leur tour d'un capital pollution dont les pays européens et américains ont pu se régaler voilà encore 15 ou 20 ans. Ainsi, dans ces pays émergents, dominés par une explosion démographique et industrielle peu ou mal contrôlée et par les insuffisances alimentaires, la question de la protection de la nature semble biaisée et les atteintes à l'environnement paraissent inévitables. [...]
[...] Par la suite, sous l'égide d'un ministère de l'Environnement, se sont développées, depuis le début des années 60, de nombreuses législations visant à surveiller et limiter les pollutions de l'air, de l'eau, des sols. Une loi de 1992 prévoit des règles strictes en matière de traitement des déchets ; une loi de 1997 instaure des mécanismes de surveillance de la qualité de l'air. Depuis 2006, une politique incitatrice vise, par l'obligation d'afficher la performance énergétique de tous les bâtiments, lors d'achats ou de location d'un bien, à stimuler le tout-venant à propos de la gestion raisonnée de l'énergie. [...]
[...] La liste pourrait être bien plus longue, mais ces exemples suffisent pour illustrer nos propos : entre vœu pieux et réalité, il y a plusieurs pas en arrière à faire en direction de la décroissance ; personne n'acceptant de les réaliser. [...]
[...] Cependant, cette conférence a ouvert la voie à des réflexions et débats politisés et médiatisés. Ainsi en est-il depuis 2007, à Bali, lieu de négociations rassemblant politiques, militants et lobbyistes autour de la question essentielle de la préservation du climat et des ressources de l'Arctique. Actuellement, les pollutions sont encadrées. On pense aux quotas sur le dioxyde de carbone. Cependant, ces mesures amènent à l'achat-vente de ce capital pollution devenu un moyen pour un état tel la Grèce, d'éponger une partie de sa colossale dette nationale. [...]
[...] De la même façon, l'état des métropolitains des plus grandes villes inquiètes par la quantité de particules en suspension dans l'air que les analyses y révèlent. La pollution des sols et des nappes phréatiques par les engrais où les pesticides menacent la faune et la flore. Face à ces pollutions, dégradations, destructions de l'environnement, la conscience des dangers grandis. Les effets nocifs des polluants rejetés par l'homme ont pu être constatés lors de la tragédie de Minamata. Les grandes pollutions pétrolières sont dans toutes les mémoires : les dégâts liés au largage de pétrole par l'Erika sont encore perceptibles actuellement. [...]
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