Depuis toujours la vie de l'Homme est rythmée par des journées qu'il occupe en travaillant.Le mot travail désigne l'effort, l'application nécessaire pour faire quelque chose. Son origine latine, tripalium, désigne un instrument de torture ce qui implique que le travail soit éprouvant.On parle de travail partout où l'on rencontre une activité de transformation de ce qui est donné, que ce donné soit brut ou naturel ou qu'il soit déjà élaboré et ce en vue de la satisfaction d'un besoin ou d'une exigence. Et l'on vit pour accéder au bonheur en recherchant cette satisfaction de nos désirs que nous apporte le travail
[...] Pour vivre l'Homme serait il donc obligé de travailler. Cette activité spécifiquement humaine que représente le travail est donc variante selon la valeur qu'elle représente au sein de la société qui la pratique et ne peut être jugé qu'au regard des autres sociétés qui ne lui apporte pas la même importance, elle n'est pas une donnée anthropologique universelle mais une construction propre à certaines sociétés. L'homme travail afin de faire reconnaitre sa conscience en tant que tel par les autres consciences. [...]
[...] Il apparait donc comme étant nécessaire et obligatoire à la vie de l'Homme. Mais le travail est le seul moyen d'atteindre ce bonheur tant recherché ? Etant facteur d'aliénation et de contradiction pour l'Homme une vie sans travail ne permettrait elle pas à celui-ci de vivre heureux ? [...]
[...] Cependant le travail n'appartient pas à l'essence de l'Homme, en effet on impose à l'individu de faire des choses qu'il n'a pas forcément envi de faire. En conséquence, le travail ne sert qu'à satisfaire des besoins en dehors du travail et on peut alors ressentir le sentiment d'être étranger à soi même lorsque l'on travaille. Ce travail est donc forcé et non désiré où l'Homme s'aliène, il pratique un sacrifice de lui afin de satisfaire ses désirs extérieurs. On voit donc un paradoxe entre ce que fait l'Homme c'est- à-dire aller a l'encontre de ce qu'il souhaite et ce que veut l'Homme : vivre et accédé au bonheur. [...]
[...] En effet, la vison de travail en elle-même a complètement changer : il ne s'agit plus de travailler ou faire travailler les autres pour survivre mais aussi pour pouvoir consommer et donc satisfaire ses désirs. Marx souligne le fait que l'Homme développe et forme sa conscience quand le travail correspond à un projet car en imaginant le produit qu'il veut obtenir, l'Homme développe ses capacités de penser et de volonté. Ce qui lui permet de rentrer dans un processus d'autodéfinition et donc de s'humanisé grâce au travail qu'il produit. Plus notre travail est important et nous donne satisfaction plus il est reconnu socialement. [...]
[...] Marx lui-même, après avoir affirmé que le travail sépare l'homme de l'animalité, constate que, dans l'histoire, l'organisation sociale du travail en modifie la réalité. S'il est vrai que "l'histoire de toute société jusqu'à nos jours n'a été que l'histoire de la lutte des classes", c'est parce que toute société est scindée en une classe de possédants qui profite du travail d'une classe d'exploités. Ces derniers, qui ne possèdent pas les moyens de production, doivent travailler, en échange d'un salaire, au profit des possédants. [...]
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