Dissertation de Philosophie sur les apparences. Y a-t-il une vérité des apparences ? Comment distinguer réalité et apparences ?
[...] On ne peut accéder à une vérité ontologique des apparences. Ces dernières ne sont qu'illusions et simulacres. Ce ne sont que des coquilles vides dans un monde de sensibilité trompeur. Mais ne serait-ce pas plutôt nous qui ne pouvons analyser convenablement les données sensibles ? Il se pourrait que nous n'ayons pas en nous la capacité d'après les apparences d'en appréhender une vérité. Mais cela n'exclut pas que les apparences sans nos perceptions de ces dernières possèdent en elles-mêmes une vérité. [...]
[...] Il y a-t-il une vérité des apparences ? Méfiez vous des apparences, elles sont parfois trompeuses Cette morale inscrite dans la conscience collective définit assez bien de ce que l'on pense habituellement d'une apparence, c'est-à-dire, une tromperie, mais la présence du parfois semble dire qu'il ne faut pas en faire consensus. Qu'est ce que l'apparence ? On l'attribue aux choses, et on l'a définit par : c'est ce que l'on perçoit. Ce que l'on perçoit est il ce qui est ? [...]
[...] Notre physique est un instrument pour accommoder le monde et non pas une explication de l'univers, un arrangement naïvement humanitaire (Par de là le bien et le mal) en constate cette citation, faudrait-il encor que l'Homme connait sa propre échelle. Du fait de cet écart, il y a invalidation, selon Nietzsche, de la connaissance qui sans référent extérieur fixe n'a aucune valeur. Nous avons aboli le monde vrai : quel monde restait-il ? Peut-être celui de l'apparence ? . Mais non ! [...]
[...] Après avoir vu le rôle du Père du Fils voyons désormais celui du Saint-Esprit qui n'est pas des moindre. Les Saint-Esprit, ruah hébreu, c'est le souffle, le souffle créateur. Ce dernier est l'invisibilité, mais c'est une force créatrice, de formes et de visions. (Joël C'est l'invisible qui rend visible et qui fait voir. (Luc 4,17). Il rend notre regard plus à même à interpréter par notre vision le monde, le monde humain, en monde transfiguré, le monde du vrai. Le Saint-Esprit, dépasse notre incapacité de voir le monde autrement, en revalorisant notre regard, en étant touché par lui. [...]
[...] Mais avons-nous véritablement accès au réel ? Les apparences plus que les réalités gouvernent le monde ; il est donc aussi important de connaître les choses en apparence que de les connaître réellement. Cette phrase de Daniel Webster, nous fait remarquer que nous n'avons jamais que les apparences de la réalité et c'est pour cela que nous sommes dépendants des apparences et que nous devons vivre conjointement avec ces dernières. Il est donc nécessaire de savoir si il y a-t-il une vérité des apparences ? [...]
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