Le sujet est le suivant : l'animal et l'homme, introduction entièrement rédigée avec problématique et annonce de plan. développement en partie rédigé, quelques références non développées
A la base il s'agit d'un support pour un oral, d'où la non-exhaustivité du devoir.
[...] C'est par exemple la thèse qui veut le logos (à la fois la raison et la parole) soit le propre de l'homme. C'est ce que souligne, par exemple, Descartes dans la 5[ème] partie de son Discours de la méthode. Il souligne en effet, que, plus que la parole en elle-même, c'est la communication des pensées qui est propre à l'homme. Les sourds-muets trouvent ainsi un moyen détourné, autre que la parole, de communiquer leurs pensées à leurs semblables. De même, dans ses Problèmes de linguistique générale, Benveniste, en parlant de la danse des abeilles, met en avant le caractère mécanique de leur mouvement et de leur communication qui reste rudimentaire, faillible : celles-ci ne peuvent en effet communiquer la nuit, puisque la danse ne peut se voir. [...]
[...] L'animal et l'homme L'homme s'oppose à l'animal. Tous deux désignés par un singulier dans le sujet, l'animal, d'une part, et l'homme d'autre part, sont essentialisés. On est, dès lors, invité à les envisager comme deux concepts universels et absolus. Ceux-ci semblent mis en face à face, opposés l'un à l'autre. L'humanité se définirait donc par des distinctions particulières qui l'élèvent au-dessus de l'animalité, caractéristique des autres espèces animales. Cependant, l'homme ne nie-t-il pas, en affirmant cela, sa propre appartenance au règne animal ? [...]
[...] L'homme, bien que se trouvant supérieur à l'animal, garde un lien qui apparaît nécessaire avec les autres espèces vivantes. Tchekhov dans sa nouvelle Angoisse, nous rappelle la présence rassurante de l'animal. La complicité qu'il est possible d'entretenir avec un animal grâce aux sensations partagées, à l'établissement d'un « silence parlant ». En effet, il met en scène . Baptiste Morizot, quant à lui, dans Manières d'être vivant, rappelle que le lien de l'homme à la nature est très anthropocentré et qu'il est peu capable de comprendre la vie que mènent les autres êtres vivants. [...]
[...] En effet, il pense par exemple, la nature comme lieu calme et ressourçant, en ignorant les violences de la vie animale qui peuvent se jouer à proximité. Conclusion : L'animal et l'homme ne sont pas si dissemblables que l'on pourrait d'abord le penser. En effet, leur sensibilité commune rend nécessaire leur relation. [...]
[...] Cependant, cela ne signifie pas que l'homme peut créer de l'absolument autre, qu'il peut nier sa nature. En effet, on peut plutôt dire qu'il cherche à s'en éloigner sans parvenir à s'en séparer. Ainsi, l'humanité ne peut s'opposer à l'animalité : elle fait partie de la nature de l'homme Descartes : L'animal et l'homme sont, en effet, similaire, en ce qui concerne le l'appareil corporel et le fonctionnement des organes, soumis aux lois naturelles, + Rousseau, dans le Discours des origines et des fondements de l'inégalité parmi les hommes la raison jusqu'à un certain point = différence plus quantitative que qualitative + sensibilité rousseauiste (« pitié » = faculté animale ? [...]
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