A première vue, les amis sont sûrement les personnes que nous connaissons le mieux (à par nous même). Cependant, il nous arrive parfois de nous tromper sur nos amitiés en découvrant qu'elles ne sont pas ce que l'on pensait. Nous nous rendons alors compte qu'au fond on les connaissait mal. On peut alors se poser la question de savoir si l'amitié est une forme privilégiée de la connaissance d'autrui, et même si elle en est une forme de connaissance tout court. Nous verrons d'abord que l'amitié n'est pas une forme de connaissance d'autrui, puis qu'elle permet de connaître les plus secrètes pensées, et enfin, qu'elle est une forme de sympathie et de connaissance d'autrui. (...)
[...] L'amitié est-elle une forme privilégiée de la connaissance d'autrui ? A première vue, les amis sont sûrement les personnes que nous connaissons le mieux (à par nous même). Cependant, il nous arrive parfois de nous tromper sur nos amitiés en découvrant qu'elles ne sont pas ce que l'on pensait. Nous nous rendons alors compte qu'au fond on les connaissait mal. On peut alors se poser la question de savoir si l'amitié est une forme privilégiée de la connaissance d'autrui, et même si elle en est une forme de connaissance tout court. [...]
[...] On peut donc se demander si la sympathie est une forme de connaissance d'autrui. La sympathie est un caractère instinctif que nous éprouvons pour une autre personne avant même de bien la connaître, mais finalement pour éprouver une sympathie il faut forcément une certaine forme de connaissance. Pour sympathiser avec autrui, il faut le comprendre, et donc le connaître. La sympathie est le désir de connaître, de ressentir ce que l'autre ressent. Sympathiser est surtout la reconnaissance d'autrui plus que la connaissance. [...]
[...] L'amitié est une communion des âmes. C'est une chose inexplicable. Il est d'ailleurs difficile de dire pourquoi telle ou telle personne est notre amie. Certes, c'est parce que l'on apprécie telles ou telles qualités de cette personne que c'est notre amie mais c'est aussi que l'on accepte ces défauts ou qu'ils sont insignifiants comparé aux qualités. Je pense alors qu'avoir un ami c'est apprécier ses qualités et accepter ses défauts presque jusqu'à les oublier. Un ami est peut être la personne qui nous connaît le mieux, qui connaît nos pensées les plus secrètes. [...]
[...] L'amitié n'est donc pas une forme de connaissance, elle en est le résultat. Certains considère même que la connaissance d'autrui, l'amitié est peu importante et est négligeable si l'on considère qu'elle n'est qu'un accord moral. Certains ne résument l'amitié qu'à un accord de sentiments sur la vie en générale, sur les choses humaines. Pour avoir des amis, il faut bien entendu avoir des points communs, des intérêts communs, mais faut il pour cela connaître la personne. Après tout, il se peut que les points et les intérêts communs que l'on croit avoir avec quelqu'un ne soient qu'une façade. [...]
[...] L'amitié est la forme la plus concrète de la sociabilité. En ce sens, l'amitié, fondée sur la sympathie serait bien une forme privilégiée de la connaissance d'autrui. Donc, la véritable amitié est le sentiment que nous avons de connaître parfaitement autrui. Mais ce sentiment qui nous fait croire que l'amitié est une forme de connaissance privilégiée d'autrui n'est peut être, finalement, qu'une illusion. Cependant, même si la sympathie n'est pas une connaissance intuitive, elle reste néanmoins un outil de savoir et de connaissance d'autrui. [...]
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