Dans « La République », Platon s'interroge sur la réalisation d'une Cité juste avec un gouverneur qui sait ce qu'est la justice et qu'il possède la connaissance du Bien. La question que Platon va se poser est la suivante : comment peut-on éduquer ceux-ci ?
L'allégorie de la caverne nous explique l'évolution de l'éducation. Afin de comprendre ce texte, il faut avant tout saisir deux autres images du positionnement philosophique de Platon que sont l'image de la ligne et l'analogie du soleil (...)
[...] L'allégorie de la caverne, elle, tend à nous montrer les différentes étapes de connaissance par l'éducation, à travers l'image de la ligne. Il est importent d'identifier dès le début le monde intelligible, qui est l'extérieur de la caverne ou se trouve le soleil et les êtres réels comme dans l'analogie du soleil, ainsi que l'intérieur de la caverne, c'est à dire le monde sensible. A l'intérieur de celui-ci se trouvent des hommes attachés avec des chaînes qui leur empêchent tout mouvement. [...]
[...] Mais il faut convaincre le philosophe de redescendre dans la caverne, de quitter la lumière pour l'ombre. Si son éducation a été prise en charge par l'état, comment peut il lui refuser quelque chose qu'il lui doit. Si le philosophe a été éduqué et nourrit à ces frais, là on ne peut pas l'obliger de s'occuper du public. Dans cette allégorie, Platon veut montrer que le monde qu'on aperçoit directement est une image du monde intelligible, ce pour quoi Platon nomme encore les choses matérielles : Formes ou essences. [...]
[...] Par contre, l'idée de l'arbre a un plus grand degré d'être. Pour le mode de connaissance des reflets, c'est l'impression sensible et pour les choses matérielles sensibles, c'est la confiance, la foi et l'adhésion. Dans le monde intelligible, qui a le plus haut degré d'être, on y trouve les objets intelligibles inférieurs (objets mathématiques) et les objets intelligibles supérieurs (les idées). Les objets mathématiques confèrent moins d'être. Un mathématicien se base sur des hypothèses et des images. Il envisage les idées comme hypothèses. [...]
[...] Ce mode d'apprentissage ne cherche pas à introduire une science à l'intérieur d'une âme mais son but est de nous montrer les choses car selon Platon, tout le monde à la vertu de la réflexion. Une autre partie de l'éducation par Platon est de diriger l'âme sur ce qui a le plus d'être, pour que la vie puisse avoir un sens. La quête du bien est la raison même de la vie, elle nous montre la connaissance et la vérité. La dernière phase de cette allégorie est la finalité de l'éducation. [...]
[...] Ces personnes, à l'intérieur de la caverne, n'ont que des illusions, des sentiments propre à ce qu'ils ont vu toute leur vie. La première étape de l'éducation commence lorsqu'on délivre le prisonnier de ces chaînes, qu'on le libère de ces seules impressions sensibles dont il est captif. Ensuite, on lui montre le feu et le soleil pour qu'il puisse découvrir qu'il ne voyait que des ombres. On lui montre également les choses sensibles elles même, des choses qui ont déjà plus d'être (images de la ligne). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture