Oeuvre d'art, musée national, centre d'art Reina Sofia, Guernica de Pablo Picasso, pièce de théâtre, les chaises de Ionesco, interpréter une oeuvre d'art, comprendre une oeuvre d'art, Raphaëlle Delauray, danseuse, aimer une oeuvre d'art
Un père et son enfant décident de se rendre au musée national centre d'art Reina Sofia, afin de voir en grandeur réelle, Guernica de Pablo Picasso. Le père, un passionné d'art, a longtemps étudié cette oeuvre et a acquis de nombreuses connaissances en la matière. Son fils, lui, a 4 ans et n'a aucune connaissance, il est trop jeune pour connaître le contexte historique. Cependant, lorsqu'ils se rendent devant cette oeuvre, ils sont tous les deux admiratifs face à celle-ci. Le père en voyant l'oeuvre est fasciné par tous les détails de réalisation et il va comprendre directement comment l'oeuvre raconte le bombardement de la ville de Guernica par les Allemands nazis.
[...] Une preuve irréfutable sur le fait que nous ne pouvons pas comprendre entièrement l'œuvre est que nous avons chacun une interprétation différente de l'œuvre. Il n'existe pas une seule interprétation. Nous pouvons par exemple réaliser un dessin qui pour nous n'a pas de sens et qui pour quelqu'un d'autre en aura. Notre interprétation est personnelle et unique. C'est pour cela que personne ne peut comprendre une œuvre d'art entièrement. Pour conclure, nous avons vu que nous pouvons aimer une œuvre d'art sans la comprendre grâce à notre imagination et notre vision de l'esthétique. [...]
[...] Aimer une œuvre d'art, est-ce nécessairement la comprendre ? Un père et son enfant décident de se rendre au musée national centre d'art Reina Sofia, afin de voir en grandeur réelle, Guernica de Pablo Picasso. Le père, un passionné d'art, a longtemps étudié cette œuvre et a acquis de nombreuses connaissances en la matière. Son fils, lui, a 4 ans et n'a aucune connaissance, il est trop jeune pour connaître le contexte historique. Cependant, lorsqu'ils se rendent devant cette œuvre, ils sont tous les deux admiratifs face à celle-ci. [...]
[...] Ce désir est contextuel et n'a pas besoin d'être compris pour être consommé, car si nous écoutons des morceaux de musique selon notre humeur, lorsque nous changeons d'humeur, ce plaisir s'arrête, nous n'avons donc pas intérêt à intéresser à cette œuvre. Revenons au problème posé. Admettons qu'on ait besoin de comprendre une œuvre d'art pour l'aimer, dans ce cas il nous faut des connaissances pour la comprendre. Or ces connaissances nécessitent un apprentissage, et cet apprentissage nécessite de la motivation. En conséquence, comment une personne aurait-elle pu être motivée à acquérir des connaissances si elle ne pouvait pas aimer une œuvre avant ? Cela est donc contradictoire, car aucune personne ne s'intéresserait à quelque chose sans l'avoir appréciée avant. [...]
[...] On est donc plus attiré vers elle, car nous n'avons aucune crainte à avoir. De plus, lorsque nous ne comprenons pas quelque chose, nous ne trouvons pas d'intérêt en elle, elle ne nous attire pas. Cela s'applique aussi pour les œuvres d'art. En effet, grâce aux connaissances nous pouvons comprendre des petits détails sur des tableaux, des plans cinématographiques dans les films, des harmonies de notes dans les musiques. Ces détails, une fois découverts, peuvent donner un sentiment de satisfaction et de plaisir, car grâce à eux, nous comprenons encore plus l'œuvre et nous pouvons aussi la comprendre de plusieurs façons différentes. [...]
[...] Nous avons vu au contraire, que, pour aimer une œuvre d'art il est nécessaire de la comprendre, car nous avons besoin de repère pour apprécier la chose. Enfin, nous nous sommes demandé s'il était possible de comprendre une œuvre dans son intégralité. Nous pourrions nous demander si une œuvre est faite pour être comprise ou non. [...]
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