Aimer implique la notion d'amour, qui peut être définie de plusieurs manières différentes : au sens psychologique et commun, il s'agit d'une puissante attirance d'un sujet vers quelque chose ou quelqu'un, mais en s'appuyant sur la position Socratique ,il s'agit du désir de ce qui est aimable, à savoir la beauté réelle, la grâce, la perfection et le souverain bien.Le possible peut être défini comme ce qui n'est pas mais cependant pourrait être, ce terme implique un caractère de contingence. D'une approche plus scientifique, le possible est ce dont on ignore la cause, de telle sorte que l'on ne peut ni le prévoir ni en assurer l'impossibilité, il faut donc retenir en tout cas le caractère hypothétique de ce terme. Le lointain, quant à lui implique une situation dans la distance. Celle-ci, pour être utilisée, demande un référent qui peut être de plusieurs natures (par exemple un point de l'espace, du temps, ou de l'existence).Le lointain nécessite donc qu'on le situe par rapport à un contexte. On peut alors, en se basant sur ces définitions, formuler le problème suivant : L'amour existe-t-il dans la distance ?
[...] Enfin, l'intermédiaire est l'Eros, qui est intrinsèquement lié à l'amour de la philosophie, c'est l'élévation de l'homme qui cherche la sagesse. Après avoir réfléchi sur les trois positions de la distance, le plus haut degré de l'amour, soit l'adoration, appartient au divin donc au lointain. Le lointain est l'aboutissement du désir proche, il est donc la direction vers laquelle les hommes se tournent. Le possible le plus lointain est ce qui est à l'origine de tout et à la fin. Le lointain en tant que divin est à l'origine de tout et en tant qu'aboutissement se trouve à la fin. [...]
[...] Aimer, est-ce le possible le plus lointain ? Aimer implique la notion d'amour, qui peut être définie de plusieurs manières différentes : au sens psychologique et commun, il s'agit d'une puissante attirance d'un sujet vers quelque chose ou quelqu'un, mais en s'appuyant sur la position Socratique, il s'agit du désir de ce qui est aimable, à savoir la beauté réelle, la grâce, la perfection et le souverain bien (cf. Le Banquet, Platon).Le possible peut être défini comme ce qui n'est pas, mais cependant pourrait être, ce terme implique un caractère de contingence. [...]
[...] Si aimer c'est divin, alors aimer est le possible le plus lointain. Le possible le plus lointain serait donc le divin, et par conséquent dans le présent cas de la religion chrétienne monothéiste, à l'origine de tout. Aimer est-il à l'origine de tout ? L'acte d'aimer peut amener à l'engendrement : l'amour entre un homme et une femme peut engendrer un enfant par exemple, celui-ci est aimé dès la prise de conscience de sa conception par sa mère, a la condition qu'il soit voulu et attendu. [...]
[...] Aimer, donc faire preuve d'amour, est donc le possible le plus lointain. Bibliographie "Le Banquet" Platon. Entretien entre Socrate et Diotime (quote 202) "Apologie de Socrate" Platon. Première partie du discours de Socrate (17a- 35d) et dernière partie (38c-42a) "Romeo et Juliette" William Shakespeare. Scène du balcon Acte II scène 2 "Essais de psychanalyse" Sigmund Freud. [...]
[...] Il est un amant de la sagesse. L'amour n'est donc pas un dieu ni un homme bien qu'il soit comme eux, à la recherche de ce qui est beau et bon. Eros aime la sagesse. Or la philosophie est l'amour de la sagesse. Le philosophe s'élève donc du proche à l'intermédiaire, le désir est toujours présent puisqu'il recherche non plus le beau et le bon, mais la sagesse et la vérité. Eros est aussi un concept philosophique : celui de la voie de l'homme vers Dieu en opposition avec Agapè qui est la voie de Dieu vers l'homme. [...]
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