La devise des Scouts est la suivante : « Faire une bonne action par jour ». Les gens le font-ils pour avoir la conscience tranquille ou par devoir moral ? Et puis, qu'est-ce qu'une bonne action ? Un acte désintéressé, moral, certes, mais peut-il y avoir des actes seulement moraux en apparence ? Que se cache-t-il vraiment derrière une action commise ? Bien agir, est-ce agir de façon désintéressée ou pour le bien du plus grand nombre de personnes même si c'est un acte intéressé ? (...)
[...] On ne peut donc pas être sûr de bien agir car beaucoup de facteurs, plus ou moins imprévisibles peuvent agir sur nos actions. Jankélévitch disait ainsi qu'après coup, on se disait que la situation était prévisible. Mais, on peut faire de notre mieux pour bien agir en raisonnant, en faisant abstraction de tout ce qui pourrait nous influencer et en agissant à bon escient. On a donc vu qu'il y avait deux définitions de bien agir. La première, c'est le fait de faire un acte moral (c'est-à-dire désintéressé, immotivé). [...]
[...] Mais, si on agit pour le plus grand nombre, pourquoi sacrifier certaines personnes ? Toute personne doit être considérée. Par ailleurs, on ne peut pas être sûr de bien agir car on ne peut pas prévoir les conséquences exactes de nos actes, même si elles sont relativement prévisibles. En effet, il est impossible de prévoir toutes les situations possibles. Parfois, on prend note des échecs du passé pour ne pas les reproduire mais, les mêmes causes n'entraînent pas toujours les mêmes conséquences. [...]
[...] La deuxième, c'est le fait d'agir afin que le plus grand nombre de personnes en bénéficie des conséquences positives, ce qui n'est pas vraiment moral puisqu'une minorité est sacrifiée. L'homme fait son action tout seul, il peut penser qu'il a agi pour le bien-être de la majorité mais, comme être sûr des conséquences ? On ne peut être sûr de rien, personne n'est devin. On peut prévoir les conséquences futures de nos actes dans une moindre mesure. Et, même si une action n'a pas eu les effets attendus, l'homme ne doit pas s'arrêter là et il doit continuer à agir en faisant de son mieux pour agir bien. [...]
[...] Mais, cette phrase est critiquable car est-ce bien agir que de ne s'occuper que des siens ? Cela signifie qu'on est insensible aux problèmes dans les autres pays. Or, si chacun apporte sa petite pierre, on peut faire avancer le monde, faire évoluer les mentalités comme l'a fait Katoutcha, par exemple, en ce qui concerne la circoncision des femmes africaines. Ainsi, à travers cette citation, on voit que l'homme essaie de faire de son mieux pour bien agir. Certains diront qu'il est égoïste, d'autres qu'il fait de son mieux pour bien agir pour lui et pour les siens. [...]
[...] On a donc vu que l'on n'est pas sûr de bien agir parce qu'on ne connaît pas l'avenir. Nous allons maintenant voir que l'on n'est pas sûr de bien agir car on peut faire un acte moral en apparence mais, en réalité, il y a une arrière-pensée à cet acte, si on prend bien agir dans le sens d'action morale, désintéressée. En effet, on peut avoir l'impression de faire un acte moral mais, inconsciemment on commet cet acte dans un certain but. [...]
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