Le 4 novembre 1924, Guillaume Seznec, accusé du meurtre de Pierre Quemeneur dont le cadavre n'a jamais été retrouvé, est condamné aux travaux forcés à perpétuité. Il a toujours clamé son innocence et demandé sa réhabilitation. Malgré tout l'acharnement de la famille Seznec, il n'obtiendra la grâce du Président de la République qu'en 1947 (Charles De Gaulle à l'époque). Cette histoire reste la plus mystérieuse affaire judiciaire de l'entre-deux-guerres, plusieurs éléments de l'enquête ayant été dissimulés au moment des faits et découverts plus tard. A-t-on voulu protéger quelqu'un en se servant de Seznec comme d'un « coupable idéal » ? Pourquoi a-t-on trafiqué l'enquête ?
80 ans plus tard, son petit-fils Denis Le Her-Seznec se bat toujours pour la révision du procès de son grand-père, dont la condamnation est devenue le symbole de l'erreur judiciaire. Mais la justice acceptera-t-elle de se remettre en cause et, si cela est prouvé, de reconnaître son erreur afin de rendre justice et honneur à Guillaume Seznec ?
[...] L'accusation prend peur : on-dit, bruits et rumeurs, François Le Her est un gêneur ! Il est démoli sans pudeur2. ( ) 2 novembre, le jour des morts : les plaidoiries, le corps à corps, Guillot l'Avocat Général demande la peine capitale. Puis c'est le tour de maître Kahn de plaider avec force et flamme. Mais pour contrer le président, il aurait fallu s'y prendre avant. Et sans preuve voire sans crime, sans aveux, sans victime, Seznec au bagne est condamné par sept des douze jurés. [...]
[...] Seulement, il a été établi que la police avait bel et bien interrogé cet homme, seulement, le procès- verbal d'interrogatoire avait disparu D'autres faits nuisant à Seznec ont été courants durant l'enquête mais la machination a été si bien menée qu'elle a aboutit à la condamnation de Seznec. D'autres éléments nouveaux sont apparus depuis le procès, et la famille Seznec se bat depuis trois générations pour la révision du procès. La lutte pour la réhabilitation En avril 1926, Marie-Jeanne dépose une demande en révision : Quemeneur serait interné à Quimper selon le témoignage d'un homme. [...]
[...] Une valise au Havre, un crime sans cadavre, et l'accusé de répéter : Au havre suis jamais allé ! La machine à écrire, la machine à détruire ; mensonges et rires, ce tribunal, Dieu, quel sinistre carnaval octobre, mercredi, les témoins d'être en appétit. C'est d'abord le frère et la sœur, Louis et Jenny Quemeneur et jean Pouliquen, le beau-frère. Il en sait beaucoup le notaire, et comme c'est à lui que le crime profite1, il y va à la dynamite. [...]
[...] L'affaire Seznec : un combat de près de 100 ans pour la réhabilitation Introduction Le 4 novembre 1924, Guillaume Seznec, accusé du meurtre de Pierre Quemeneur dont le cadavre n'a jamais été retrouvé, est condamné aux travaux forcés à perpétuité. Il a toujours clamé son innocence et demandé sa réhabilitation. Malgré tout l'acharnement de la famille Seznec, il n'obtiendra la grâce du Président de la République qu'en 1947 (Charles De Gaulle à l'époque). Cette histoire reste la plus mystérieuse affaire judiciaire de l'entre-deux-guerres, plusieurs éléments de l'enquête ayant été dissimulés au moment des faits et découverts plus tard. [...]
[...] Ils signent donc une promesse de vente, à la terrasse d'un café1. Les deux hommes doivent se rendre à Paris pour leur affaire de voitures. Pour cela, il leur faut une Cadillac, qui servira de première transaction. Ils décident de prendre celle de Seznec, qui n'est pas en très bon état. Le parcours en Cadillac Seznec prend la route de Rennes le 24 mai ; il a rendez-vous avec Quemeneur dans cette ville. Il n'est encore qu'à Morlaix lorsque la Cadillac commence à présenter quelques signes de fatigue : problèmes d'allumage, de combustion Après avoir crevé plusieurs fois, Seznec arrive au rendez-vous avec 5 heures de retard. [...]
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