Dissertation corrigée sur l'action, thème étudié en classe préparatoire ECE, 2ème année. Qu'est-ce qu'une action réussie ? Quels sont les critères d'une action réussie ? Peut-on estimer une action ? L'action réussie existe-t-elle ? On retrouve ici, une introduction, une problématique, et un développement en 3 parties.
[...] Il faut certes agir, mais l'essentiel n'es ce pas bien agir ? Toutes les actions ne peuvent être dites réussies. Il faut peut être quel que chose de plus que l'action elle-même, ou la résolution pour parler d'action réussie. Tel est le constat que fait Kant dans les Fondements de la métaphysique des mœurs. Il ne faut pas oublier la vertu qui guide l'action et qui la mène vers la réussite. Toutes les qualités humaines peuvent être mises au service de l'action, mais je peux brillamment réussir à faire le mal. [...]
[...] L'action réussie est ainsi le fruit de l'homme prudent, c'est-à-dire qui trouve le bon moyen au bon moment. Contrairement à la machine, qui ne peut estimer par la raison le mode d'action approprié face à des circonstances précises Or l'action qui se concentre sur les moyens, et sur l'efficacité comme fin, n'est elle pas absurde ? Voir, dangereuse ? L'homme en voulant a chaque instant être efficace ne risque t il pas de se ramener au rang de machine ? L'Efficacité ne peut être un objectif. On peut être efficace que dans l'accomplissement de quelque chose. [...]
[...] Une action peut elle être parfaitement réussie ? Qu'est ce qu'une action est réussie ? On pourrait penser qu'une action réussie suppose une réflexion sur les moyens, ce qui garantie le résultat. Or, Si l'intentionnalité, qui est une tension vers, une simple adaptation des moyens à des buts précis, n'explique pas le résultat, ne faut il pas chercher l'action réussie ailleurs ? Ne peut on pas se pencher sur ce qui la motive, s'interroger non seulement sur ses fins immédiates mais aussi sur ses fins ultimes ? [...]
[...] N'es ce pas une définition ambitieuse ? Peut-on réellement atteindre l'action réussie ? L'action parfaitement réussi semble un idéal, vers le quel tendent les hommes, rien ne prouve son existence. Qui plus est, si une telle action existait, serait on capable de la reconnaître ? Le domaine des actions humaines semble être celui des choses dont les conséquences ne peuvent pas être parfaitement anticipées. Or une action suppose par definition l'intervention de ma liberté, de mon vouloir, d'une délibération donc de la raison, le tout en ayant conscience de moi et de mes actes. [...]
[...] Or, parfois, je connais le bien et je fais le mal. Pour Aristote, le manque de connaissances et insuffisant, ce qui fait l'écart entre l'intention et l'action c'est la faiblesse de la volonté. Pour Aristote, le modèle de compréhension de l'action est le syllogisme théorique, car il marque la nécessité absolue de la conclusion. Le résultat ne peut pas ne pas être, ce qui explique la nécessité de l'action. L'homme est ainsi capable d'action naturelle, d'action non calculé, spontané validé par le syllogisme. [...]
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