Dissertation corrigée de Philosophie niveau Lycée : Le bonheur est-il la fin de toute action humaine ? Le bonheur peut-il endosser le rôle de guide vital ? Peut-il faire office de but ultime, de fin suprême à toute existence ? L'homme ne fait-il quelque chose que dans le désir, la volonté, l'objectif d'être heureux ?
[...] Pour tracer son chemin et suivre sa route, il faut avoir une passion ou croire en quelque chose (religion, mythes, etc.) La fin de toute : c'est exclusif, or si on se pose un objectif ou une finalité à atteindre, l'âme et tout le corps sont conditionnés. L'influence sur l'âme du désir (ou de la volonté) d'être heureux c'est calculer ses actes pour combler l'attente et l'absence de bonheur inné. S'il y a l'envie d'être heureux, ça voudrait dire qu'auparavant, on ne l'était pas : possible définition du bonheur. Le bonheur, de ce fait, porte donc une influence et peut fausser la réalité. [...]
[...] Le bonheur est donc un idéal jamais atteint finalement car on le recherche toujours. Le désir d'être heureux pour Schopenhauer entraine de l'ennui et de la souffrance donc il vaudrait mieux ne pas désirer quelque chose d'impossible car l'aspiration de son acquisition va automatiquement teinter le bonheur de tâches sombres. Alors, le bonheur est indéfinissable, et il n'y a pas une seule recette du bonheur. S'il y avait une recette, alors les ingrédients seraient précis et il n'ya aurait pas de recherches abusives. [...]
[...] Le désir, lui, est plus sauvage - plus souvent infondé et inopiné il conditionne l'âme afin de répondre à cette envie qui paralyse l'esprit si elle n'est pas assouvie. Dès lors, le bonheur est une source d'émotions puisque on le veut et on le désire. Or, si on désire quelque chose c'est pour qu'il nous procure satisfaction. Voir le bonheur comme étant fin à toute action actions humaine c'est placer le bonheur comme étant seule finalité de toute existence. Or, il s'avère que le bonheur peut revêtir des formes négatives. Ainsi, pourquoi le bonheur ne peut-il être constant et procurer des sensations de stabilité ? [...]
[...] On peut devenir inconscient si le bonheur est la finalité et l'ultime but de ce qu'on fait. En effet, puisque le bonheur est abstrait et est universel son influence sur notre être peut porter un lourd préjudice : la recherche du bonheur nous conditionne et nous bride l'esprit. Nous sommes moins objectif sur la réalité. Dès lors, le bonheur pourrait apparaître comme étant une drogue, une addiction. Puisque le bonheur n'est pas éternel, dès qu'on ne l'est plus, on veut l'être encore. [...]
[...] Dès lors, le bonheur peut être associé à la tranquillité quelle qu'elle soit : tranquillité de l'âme (ataraxie) et absence de troubles corporels (aponie). Selon les Épicuriens, le bonheur ne peut se trouver que dans une sélection naturelle des désirs (primaires) ceux qui sont nécessaires mais également dans l'assouvissement de besoins vitaux. Il ne doit pas y avoir d'excès, de tentations inutiles etc. Pour les Stoïciens, c'est l'apathie (l'absence de passions, l'harmonie avec la nature et la croyance au destin). [...]
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