La Bible, Ecclésiaste 1-18, capacité intellectuelle, science, douleur, théorie de l'évolution, souffrance, croyance, bonheur, connaissance de soi, philosophie, sagesse, paix intérieure, raison, évolution intellectuelle, besoin de connaissance, Freud, Jean de La Fontaine, ignorance, insouciance
Lorsque l'on est enfant, nous sommes insouciants, notre champ de connaissance et d'action est limité à un environnement proche. En quelque sorte, l'enfant ne connait que ce qui l'entoure, ce qui est finalement très réduit. D'une certaine manière, on peut donc dire que l'enfant est ignorant. Cependant, qui n'a jamais évoqué avec nostalgie son enfance comme une période de bonheur, durant laquelle la vie était simple et heureuse ? En effet, l'âge adulte ne se caractérise plus par l'insouciance, mais le souci : par l'école par exemple, nous avons développé nos capacités intellectuelles et augmenté notre savoir. Or, il est indéniable que nous sommes constamment tourmentés. Dans L'Ecclésiaste, on peut lire que « qui accroit sa science accroit aussi sa douleur ». Le terme science désigne généralement le fait de savoir, à la connaissance scientifique, c'est-à-dire à l'expérience. Quoi qu'il en soit, la science renvoie à la connaissance grâce à laquelle l'homme tente de comprendre et d'expliquer des phénomènes, des expériences. La connaissance est généralement perçue comme un moyen de s'élever, de sortir de l'ignorance, de nourrir l'esprit et de réfléchir sur le monde et sur soi pour mener une vie heureuse. Or l'Ecclésiaste sous-entend que science et douleur sont indissociables.
[...] Par conséquent, le philosophe est le seul qui peut accroitre sa science sans accroitre sa douleur, car il poursuit un idéal de sagesse et donc de bonheur. Accroitre sa science peut être vain dans le sens où elle fait prendre conscience à l'homme qu'il n'est rien dans l'Univers, qui n'a pas besoin de lui pour fonctionner. De plus, la science ne nous fera pas échapper à notre condition alors on peut se demander : à quoi bon ? D'autant plus que le savant n'est jamais en paix, à toujours vouloir en savoir plus alors qu'il est impossible de tout connaître. [...]
[...] La seule science dont les bénéfices sont certains serait « science de soi ». Afin de se connaître, de s'étudier soi-même, il faut comme lorsque l'on étudie n'importe quelle science, se tourner vers certaines méthodes. Il semble que l'introspection permet à l'individu de « s'inspecter ». Introspection vient du latin introspectus, qui signifie « regarder à l'intérieur de soi ». Ce terme désigne l'état dans lequel on est attentif à ce qui se passe à l'intérieur de soi (nos sensations, nos pensées, qui nous sommes . [...]
[...] Dans L'Ecclésiaste, on peut lire que « qui accroit sa science accroit aussi sa douleur ». Le terme science désigne généralement le fait de savoir comme étant la connaissance scientifique c'est-à-dire l'expérience. Quoi qu'il en soit, la science renvoie à la connaissance grâce à laquelle l'homme tente de comprendre et d'expliquer des phénomènes, des expériences. La connaissance est généralement perçue comme un moyen de s'élever, de sortir de l'ignorance, de nourrir l'esprit et de réfléchir sur le monde et sur soi pour mener une vie heureuse. [...]
[...] Enfin, le savant est d'autant plus malheureux lorsqu'il est le seul à l'être au milieu d'une foule d'ignorants, comme Galilée enfermé par l'Église jusqu'à sa mort pour avoir défendu la conception du monde héliocentrique de Copernic. Ainsi le savoir s'accompagne systématiquement de souffrance. En apprenant, l'homme découvre sa misérable condition qui est inévitable, même par celui qui sait. Alors à quoi bon ? Celui qui accroit sa connaissance s'épuise en vain, car le savoir n'améliore pas sa condition : il mourra comme n'importe quel autre. Pour autant, vaut-il mieux rester ignorant ? Non, car le savoir permet à l'homme d'accéder au bonheur, but qui guide l'existence de tous. [...]
[...] Or, se connaître c'est aussi connaître ses désirs et ainsi se parer contre la douleur. La connaissance de soi nous conduit d'autant plus au bonheur, car elle permet de connaître nos désirs. En effet, parce que nous prenons le plaisir comme fin en soi, nos désirs sont illimités et dépassent la nécessité, nous faisant tomber dans l'hubris (la démesure). De plus, une fois le désir satisfait, il ne laisse après lui que la trace de sa disparition, poussant l'individu à désirer davantage pour combler la tristesse et la déception. [...]
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