Dissertation philosophique portant sur le thème du désir: L'accomplissement de tous ses désirs est-elle une bonne règle de vie? (2 pages)
Cependant, maîtriser ses désirs n'est pas en réalité vouloir les nier, les supprimer. En effet les hommes vivent conditionnés, car il est plus rassurant de vivre avec ses déterminismes. Nous pouvons prendre l'exemple du petit garçon qui désire être telle ou telle personne quand il sera grand, mais affaibli par le regard des autres, de ses parents, particulièrement ne suivra jamais sa route. Ses désirs ne seront donc jamais accomplis à cause du regard d'autrui. Ce « regard d'autrui nous choséifie », même si cela semble paradoxal dans la mesure où ce regard nous réduirait à la place d'objet. Il nous empêche donc une élévation spirituelle possible dans laquelle nos désirs, acteurs, garantissent le bon respect des règles de vie que l'on s'est fixées. Cependant le regard d'autrui peut nous aider à une meilleure connaissance de soi, nous permettant une prise de conscience directe ou indirecte, nous poussant au changement donc à changer nos désirs. La conscience qui est « l'essence de l'âme » nous pousse donc parfois à accomplir nos désirs. Les accomplir peut donc ou pas être une bonne règle de vie, tout dépendra des désirs qui sont relatifs à chacun. Nous pouvons donc constater que le désir est indépendant de la volonté. On peut désirer quelque chose sans mettre en oeuvre les moyens de réussir.
[...] Le désir peut dès lors s'affirmer comme une source d'inspiration vers une élévation spirituelle et de ce fait nous paraître être une bonne règle de vie. Mais le désir n'est pas toujours conscient. On désire parfois certaines choses pour pallier un manque, une envie, ou même un vice enfouit à l'intérieur de notre être. De ce fait, nous pouvons nous demander si en accomplissant nos désirs on en sort toujours grandi. Le désir est nécessaire, il est même qualifié de pulsion de vie et est exploité par tous les hommes. [...]
[...] En accomplissant nos désirs, on en sort donc souvent grandi. Cependant certains désirs caractérisés par un manque à pallier, nous paraissent là, un mauvais chemin vers notre élévation spirituelle. Cependant la définition même de philosophie n'est-elle pas simplement qu'une recherche de la connaissance, cette même connaissance qui constitue le Beau Absolu. Ce Beau qui nous éblouit comme il éblouit les prisonniers de l'Allégorie de la caverne de Platon, n'est-il pas l'objet de tous désirs ? Désir enfin caractéristique d'une bonne règle de vie fixée par chacun dans le but de l'atteindre. [...]
[...] L'amour est une forme de désir dont on ne connaît pas toujours la cause. On peut expliciter cette thèse par l'exemple simple de l'homme attiré par les femmes qui louchent car dans sa plus jeune enfance, son premier amour fut pour une fille qui louchait. Le désir permet donc de pallier un manque à être, une certaine envie de reconnaissance, un vice ou parfois même une tare. Il est donc souvent présenté comme la face négative du besoin, opposant possible et impossible, nécessaire et superflu. [...]
[...] Cet éternel cheminement est donc dévié par nos désirs qui ne s'avèrent pas toujours être une bonne règle de vie. Cependant, maîtriser ses désirs n'est pas en réalité vouloir les nier, les supprimer. En effet les hommes vivent conditionnés, car il est plus rassurant de vivre avec ses déterminismes. Nous pouvons prendre l'exemple du petit garçon qui désire être telle ou telle personne quand il sera grand, mais affaibli par le regard des autres, de ses parents, particulièrement ne suivra jamais sa route. [...]
[...] Ce beau qualifié d'essence des essences c'est à dire vérité d'où coule toutes les vérités demande une certaine connaissance de soi. Cette connaissance résulte de l'accomplissement de toute une vie, une vie parsemée d'obstacles dans laquelle le désir semble être une bonne règle de vie. Cependant, le désir peut aussi s'avérer inconscient. Cet inconscient défendu par Freud nous pousse parfois à accomplir des actes sans vraiment savoir pourquoi on les fait. Ce qu'on n'a pas, ce qu'on n'est pas, ce dont on manque dira Platon. [...]
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