A priori, on pourrait croire que l'essoufflement de la participation électorale, mis en évidence par une abstention accrue, traduit un désengagement politique de la part des citoyens. Pourtant, on assiste, depuis un certain temps, à une montée de la participation des actes collectifs, ce qui laisserait à penser que l'intérêt politique est toujours présent.
Peut-on alors considérer que l'abstention reflète une réelle crise de la participation politique ? (...)
[...] Phénomène récent, l'abstention trouve ses racines dans la démotivation des citoyens. Le brouillage des clivages idéologiques, la perte de crédibilité des politiques ont aboutit à une logique stratégique de l'abstention et à un essoufflement du vote comme mode de participation politique. La participation politique désigne l'ensemble des activités par lesquelles les gouvernés peuvent, individuellement ou collectivement, avec une efficacité variable et selon des formes plus ou moins ritualisées, tenter d'influer sur le fonctionnement du système politique. Elle recouvre un vaste ensemble de pratiques dont l'éventail varie selon les individus, les époques et les systèmes politiques. [...]
[...] Déception face à l'offre politique La confiance dans les hommes politiques est très faible Manque de représentativité des élus (cumul des mandats) Les hommes politiques semblent de moins en moins comprendre les difficiles réalités que vivent les français - Les alternances droites gauches ont eu comme effets pervers de donner aux gens le sentiment que les politiques se ressemblent (rapprochement des programmes économiques et sociaux des deux familles). - Manque de visionnaires pour le cas français. - Le système électoral américain décourage la population des petits Etats à aller voter. [...]
[...] Après avoir constater qu'il y a une crise des formes conventionnelles de la participation politique, nous montrerons qu'elle est cependant à nuancer par le développement des formes protestataires d'expression. L'abstention: le reflet d'un essoufflement de la participation électorale Depuis une quinzaine d'années, la participation électorale enregistre une baisse régulière et importante, ce qui laisserait penser qu'il y a une crise de la participation politique. Les causes de cette baisse sont multiples et touchent aussi bien le domaine politique que les domaines socio-économiques. Une participation électorale déclinante 1. [...]
[...] La bipolarisation n'est plus adaptée au paysage social actuel. - Incapacité (problèmes de santé, d'éloignement). - Confort (autres occupations plus intéressantes le jour des élections, paresse pour remplir des papiers pour s'inscrire sur les listes électorales ou pour voter par procuration). - Incompétence: niveau d'instruction, sentiment d'impuissance, incompréhension cens électoral ségrégation politique des catégories socialement et culturellement défavorisées). - L'évolution de la société et de l'économie a entraîné un profond mouvement d‘individualisation ou les appartenances de groupes sont en déclin ou en profonde recomposition. [...]
[...] On ne saurait donc parler de manière générale d'une crise de la participation politique. Il y a plutôt transformation du rapport des individus à la politique. Cependant, le vote reste le seul moyen d'expression vraiment égalitaire, avec le principe un homme égale une voix Il demeure de ce fait essentiel de le promouvoir. Pour cela, il faut combattre l'abstention. Quels sont les moyens pouvant être mis en œuvre pour lutter contre l'abstention ? [...]
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