A première vue la raison est la clé de mon existence, elle est mon guide. Elle tend à m'aider à définir ce qui est bien pour moi, ce qui est bien pour mon « Moi » Freudien. Elle aspire à me mener à la connaissance, et ce par plusieurs medium. Tout d'abord, il y a la raison théorique, présente au sein de chacun d'entre nous, c'est notre raison sensible. En effet, le monde qui m'entoure lui est offert de façon sensible, c'est pourquoi elle ne peut évidement pas me conduire à une connaissance universelle (...)
[...] Non : puisqu'elle ne peut plus avoir d'enfant, elle n'a plus à produire de lait, donc les glandes mammaire s'atrophient, l'espace autrefois occupé par la glande disparaît, la peau n'est plus tendu, les seins tombent. Preuve que le système est parfaitement réglé. Et bien, il en est de même pour le psychisme humain. En effet, tout est prévu pour le cas où la raison viendrait à sommeiller. C'est ce que Freud a appelé le Surmoi. C'est l'instance qui va s'opposer à la réalisation de mes pulsions monstrueuses. [...]
[...] A chaque instant de nouveaux désirs apparaissent au plus profond de moi-même. Ces désirs n'ont qu'un but : se réaliser. C'est pourquoi, la principale fonction de ma raison pratique est de faire en sorte que ces désirs, que ces pulsions parfois néfastes, soient contenus, et ne puissent s'exprimer. Dès lors, je maîtrise inconsciemment, mes désirs les plus inavouables, les plus immoraux, les plus avilissants. Ces désirs sont pour la plupart de nature sexuelle, ou bien ce sont des désirs de violence ou de mort. [...]
[...] Ainsi, je ne peux en aucuns cas tenir le sommeil de ma raison pour responsable unique de ma monstruosité. Ce sommeil est celui qui rend capable l'expression de mon ça, il est celui qui rend possible cette monstruosité, sans pour autant l'engendrer directement. Qu'ai-je donc de plus pour me protéger de ma propension à me transformer en monstre ? Lorsque toutes les barrières ont lâché, lorsque mes pulsions arrivent à la porte de ma conscience, que me reste-il ? Etant un être sensible, je ne peux me détourner de mes sentiments. [...]
[...] Nous sommes cependant obligés de nous rendre compte, que certains actes n'obéissent pas à la raison, ils vont à l'encontre de celle-ci. En ce sens, ils deviennent source d'inhumanité chez l'Homme. Pour autant, un être inhumain peut-il réellement être qualifié de monstre ? Sont-ils des monstres permanents ? N'ont-ils pas de raison, ou bien celle-ci est elle juste endormie ? Lorsque celle-ci s'endort, d'autres instances prennent elles le relais ? La question que nous nous posons ici est de savoir si l'absence, même partielle et temporaire de raison, engendre des monstres ? [...]
[...] * * * Nous pouvons, alors, voire clairement que la raison est fortement impliquée dans l'apparition de ces monstres sociaux. Tout d'abord sans cette raison, je ne pourrais pas qualifier ces désirs immoraux de monstrueux. De plus, c'est par l'absence, temporaire ou totale, de celle ci, que peuvent s'exprimer ces pulsions. C'est par ce biais, qu'apparaît en nous un monstre. A l'intérieur de nous, car notre raison parvient à maintenir or de notre conscience ce monstre doté de nombreux caractères socialement ou moralement incorrectes. [...]
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