David Hume est un philosophe écossais du XVIIIème souvent présenter comme l'un des fondateurs du courant empiriste avec Locke et Berkeley. Il est considéré comme l'un des plus radicaux étant donnée la nature de son scepticisme. Il fut un fervent pourfendeur des métaphysiciens prétendant parvenir à des vérités sans de véritables appuis factuelles, sensibles. Ces métaphysiciens étaient fondamentalement opposés aux empiristes du faite que ces derniers considéraient l'expérience sensible comme l'origine de toutes connaissances valide. Hume connaissait les écrits antiques, en particulier ceux des stoïciens à travers Cicéron mais aussi ceux des sceptiques tel que Pyrrhon. Il lu Descartes, Berkeley, Locke, Malebranche, mais c'est à, Newton qu'il emprunte sa méthode d'analyse fondée sur l'expérimentation. Mais Hume était aussi un associationnisme, c'est-à-dire que l'association des idées est le fait auquel tout se ramène. Hume écrivit son L'abrégé du traité de la nature humaine quelques années après le Traité de la nature humaine. C'est un résumé concis de sa réflexion dans le traité de la nature humaine. Le texte étudié en extrait et il aborde le thème central de la théorie de la connaissance de hume, à savoir l'idée de causalité. Hume fidèle à sa méthode qu'il veut expérimentale fait une recherche généalogique de l'idée de causalité. Hume pense que les relations de cause à effet et les relations de faits se fondent sur l'expérience. Comment Hume en étudiant la relation de causalité parvient il a mettre à jour les problèmes liés à la possibilité d'une part des connaissances de fait et d'autre part de notre propre capacité à connaître ?
[...] La raison regarde la cause, elle regarde aussi l'effet mais elle ne trouve aucun lien entre les deux. Cela signifie que nous serions dans une relation d'idée évoluant grâce à la démonstration. Hume s'emploie donc dans la fin du paragraphe à démontrer justement qu'on ne peut déduire l'effet de la cause pour la simple et bonne raison qu'une démonstration obéit au principe de non contradiction. Or l'esprit peut concevoir une multitude de cause suivit d'une multitude d'effet. Cela signifierait que n'importe quel cause pourrait produire n'importe quel effet Par exemple je peux concevoir qu'un lancé de cailloux casse une vitre et qu'un lancé de cailloux ne casse pas de vitre. [...]
[...] En se basant sur l'observation que peut faire Adam, il dégage deux circonstances de la relation de causalité, d'une part contiguïté en terme d'espace et de temps entre la cause et l'effet, d'autres part antériorité de la cause sur l'effet. A partir de cette observation il ne peut en dire plus. Adam n'impression aucune connexion entre la cause et l'effet, il n'impression même pas l'idée de cause. La première réflexion à faire est que sans l'idée posée avant dans le texte connexion nécessaire, il n'y a rien qui différencie la succession causale d'une succession régulière. C'est à dire que Adam en observant la bille blanche, il ne voit rien qu'il lui indique le mouvement de la bille rouge. [...]
[...] On peut de donc dire que concernant les faits, la démonstration n'est pas possible. La relation causale est extrinsèque aux phénomènes. Le deuxième point est que la relation de causalité est imaginaire dans le sens où elle n'existe pas dans les faits. Hume fait une référence péjorative à la métaphysique qui pour lui est l'art d'affirmer des vérités qui ne sont pas susceptibles de faire l'objet d'impression sensible. Ce sont des illusions verbales. `L'expérience est donc la pièce maitresse de la relation de causalité. [...]
[...] La relation de cause à l'effet est en faite mise en lumière sous sa réelle forme, c'est à dire en tant qu'association d'idée de cause et d'idée d'effet. Cette association est grâce à l'habitude effective grâce à la croyance. Dans le dernière paragraphe, il énonce la condition pour que l'idée connexion nécessaire puisse être crée grâce à l'habitude provenant de l'expérience. Cette condition est que le sujet suppose nécessaire l'uniformité de la nature. Ce qui s'est passé hier, se passera demain. [...]
[...] Le sujet psychologique est obligé de formuler cette supposition. Ce que Hume veut nous dire est que la relation de causalité repose sur un facteur psychologique qui est la croyance. Cette croyance est uniquement fondée sur les sens et la mémoire. Rien ne prouve à qui que ce soit, la vérité de l'uniformité de la nature. L'habitude nous fait penser cette uniformité et l'expérience nous renseigner sur la probabilité qu'une telle cause fasse un tel effet. En conclusion, Hume parti de l'idée de causalité des relations de faits, confronté à la nécessité de la connexion d'une inférence, parvient à démontrer l'indémontrabilité de la relation de causalité, d'induire l'absence d'observation de la relation de causalité à proprement parler pour remonter au mécanisme de la croyance possible grâce à l'habitude provenant de l'expérience unique fondement de la relation cause à effet. [...]
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