Lorsqu'on ment, on donne comme vrai ce que l'on sait être faux, il y a à la racine de l'acte, l'intention de tromper. Le mensonge peut très bien servir une bonne comme une mauvaise cause. On distingue ainsi trois cas : celui qui ment mais sans le savoir, on parle ici de véracité, celui qui ment en toute conscience dans l'intention de nuire à autrui et enfin celui qui ment dans l'espoir de faire du bien. De manière spontanée, on condamne le mensonge et si le mensonge est condamné c'est avant tout semble-t-il parce qu'il consiste à tromper l'autre, à lui masquer la vérité ou à la transformer. Toute une tradition fait de la vérité un devoir : le christianisme considère que tout mensonge est un pêché. Pourtant, en même temps, il nous arrive d'affirmer que toute vérité n'est pas bonne à dire et il existe des circonstances où nous savons pertinemment que dire la vérité nuira à autrui.
Que faut-il alors en penser : y a-t-il un devoir absolu de vérité ou est-il parfois moral de taire ce qu'on sait ? Peut-on dire que la véracité est un devoir c'est à dire un impératif universel ? Sommes-nous autorisés à mentir selon un droit au sens juridique ou au sens moral. Si on peut légitimer le mensonge alors en quelles circonstances et selon quels critères est-ce possible et quelles en sont les limites ?
[...] Kant rejette dans son essai consacré à la question du mensonge le prétendu droit de mentir. En effet, selon lui, la vérité n'est pas un bien que l'on possède et sur lequel un droit serait reconnu à l'un et refusé à l'autre. Ainsi, le mensonge pour être reconnu comme condamnable n'aurait pas besoin d'être défini comme nuisible à autrui : le mensonge est mauvais en soi. Par la même Kant détruit les deux illusions du mensonge involontaire et du mensonge bien intentionné. [...]
[...] A-t-on le droit de mentir ? Lorsqu'on ment, on donne comme vrai ce que l'on sait être faux, il y a à la racine de l'acte, l'intention de tromper. Le mensonge peut très bien servir une bonne comme une mauvaise cause. On distingue ainsi trois cas : celui qui ment, mais sans le savoir, on parle ici de véracité, celui qui ment en toute conscience dans l'intention de nuire à autrui et enfin celui qui ment dans l'espoir de faire du bien. [...]
[...] Mais n'existe-t-il pas des circonstances ou le mensonge est un devoir, et donc un droit ? Dans certains cas, n'est-il pas indispensable d'utiliser le mensonge ? N'existe-t-il pas des règles qui autorisent le mensonge ? Quelles sont les limites du mensonge ? L'Homme est souvent amené à utiliser le mensonge, non pas pour utiliser l'autre, mais pour une certaine défense pour soi-même ou pour une tierce personne tant au niveau psychologique et moral qu'au niveau physique. La divulgation de vérités peut provoquer un gène, un danger pour les futures relations entre les individus. [...]
[...] C'est de cette façon que certaines personnes deviennent mythomanes, ces gens-là sont rongés par le mensonge et terrorisés par la vérité. C'est donc face à ce type de personne que l'on peut se rendre compte à quel point le mensonge peut devenir très dangereux. [...]
[...] Dans chacun de nous, la conscience morale nous empêche de mentir. Ainsi, c'est la loi au sens morale qui nous régit. Lorsqu'on ment à autrui, on crée en quelque sorte une injustice, on lui interdit de savoir la vérité. La peur du mensonge, c'est la peur de crée une partie lésée, et c'est aussi la peur d'être victime du mensonge, c'est-à-dire qu'autrui nous cache une vérité. La vérité crée en l'Homme une certaine tranquillité d'un devoir accompli, et d'une conscience sans remords. [...]
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