A-t-on le droit de désobéir à la loi, paix sociale, devoir de justice, manifestations, encadrement de la société, Thomas Hobbes, liberté naturelle, ordre public, égalité des citoyens, droit de résistance, valeurs morales, civilisation, autorité souveraine
Pour maintenir et organiser une société, il est important que les hommes fixent des lois. Elles sont nécessaires quant à la garantie d'une paix sociale. Les lois d'un Etat sont les mêmes pour tous et répondent à un devoir de justice. Nous avons l'obéissance et même le devoir de nous y soumettre. De ce fait, on ne peut désobéir à une loi puisqu'il en va de sa principale fonction ; ne pas se soumettre à la loi viendrait à nier son concept même. Pourtant si la loi semble juste, dans les faits est-ce toujours le cas ? Si l'on obéit à ces lois, à cette justice peut-on lui désobéir ? En effet, il est également de notre devoir de se révolter contre des lois qui nous semblent injustes et infondées.
[...] Si l'on peut penser qu'une loi aliène l'homme, il va de soi que celui-ci chercherait à s'en débarrasser. Pourtant il ne peut écouter ses propres droits de natures, trop subjectifs et contraignants pour autrui. Mais, c'est cette autorité à laquelle se soumet l'homme qui fait sa liberté et donne entière sécurité aux autres et à lui-même. En s'engageant envers la société, il allie alors droit moral, en se soumettant aux lois, et la liberté. Et tout en instituant une base égalitaire entre les citoyens de cette même société. [...]
[...] A-t-on le droit de désobéir à la loi ? Pour maintenir et organiser une société, il est important que les hommes fixent des lois. Elles sont nécessaires quant à la garantie d'une paix sociale. Les lois d'un Etat sont les mêmes pour tous et répondent à un devoir de justice. Nous avons l'obéissance et même le devoir de nous y soumettre. De ce fait, on ne peut désobéir à une loi puisqu'il en va de sa principale fonction ; ne pas se soumettre à la loi viendrait à nier son concept même. [...]
[...] Mais si le brigand impose ses propres lois, alors il n'y voit aucune injustice. Ce droit de nature n'est donc pas équitable et induirait un désordre inévitable entre les hommes, au sein de la société. La liberté et la sécurité de l'homme sont alors constamment remise en question. III. La loi est indissociable de l'homme civilisé Si les lois sont, en théorie, assimilées à une forme de contrainte et si l'on ne peut s'accomplir dans ses propres lois, comment fonctionne la société ? [...]
[...] Les hommes ont besoin de lois pour les encadrer dans la société et les empêcher d'agir n'importe comment. Un État qui n'imposerait pas de loi ferait naitre une société injuste, un chaos social. Les hommes n'auraient pas de limites et n'écouteraient que leur propre instinct. Ils n'auraient pas de réflexions et ne chercheraient qu'à simplement vivre et survivre indépendamment. Car une disharmonie entre les hommes les amènerait à se confronter. Sans loi pour interdire quoi que ce soit, ils seraient libres de leurs actes, positifs, mais également négatifs. [...]
[...] Le droit de nature est donc le symbole d'une liberté spontané puisque chacun obéit à ses propres lois, ses propres envies. Envies qui sont déterminées en fonction de nos principes, origines, valeurs, éducation. C'est ainsi affirmer sa puissance singulière devant les autres et persévérer dans ce que nous faisons de mieux. Cette affirmation que l'on a peut mener à une certaine domination, d'expression de force brute. On peut alors, inversement contraindre le développement d'autrui. De ce fait, le droit de nature favorise l'intérêt de chacun. [...]
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