Durant sa vie, l'homme éprouve des besoins vitaux auxquels il doit subvenir : manger, boire, dormir en sont quelques-uns. Cependant, l'économie, la culture, la civilisation, surtout en ce XXIe siècle, nous rendent nécessaires des objets ou des réalités dont nous pourrions nous passer (la télévision, la voiture, les vacances), mais qui se présentent comme des besoins du fait de l'habitude de consommation devenue naturelle. Nous voyons clairement la différence face à ce constat : ces besoins sont d'ordre différent, pourtant il nous est difficile de répondre spontanément à la question : cela a-t-il un sens de distinguer de vrais et de faux besoins ?
[...] Nous nous apercevons alors que le désir a des caractéristiques différentes du besoin. C'est alors qu'il est possible de s'interroger sur le sens que l'on entend par de ‘vrais' et de ‘faux' besoins, que signifient ces deux adjectifs de sens opposé ? Authentique et irréel ? Véritable et superflu ? Ce qui est sûr c'est qu'un vrai besoin exprime une nécessité vitale, mais que pouvons- nous penser du faux besoin ? Nous possédons la faculté de distinguer le vrai du faux grâce à la raison ; ce qui est vrai est considéré par les Philosophes comme ce qui est effectivement tel qu'il parait être, c'est-à-dire authentique ; néanmoins, les Philosophes ont du mal à se mettre d'accord sur la signification du faux. [...]
[...] De plus, si l'Homme travaille beaucoup plus que pour ne pas avoir faim, soif c'est parce qu'il travaille non pas dans le but de survivre, mais pour bien vivre. La survie chez l'Homme correspond à la misère, car il doit se contenter du strict nécessaire. Dans l'histoire, la caractéristique de l'Homme est ses besoins qui évoluent constamment : il en veut toujours plus. Un des exemples flagrants est dans le domaine des techniques : tous les progrès réalisés de jour en jour sont étonnants. Les avantages sélectifs chez l'Homme vont être de plus en plus dus aux inventions et aux techniques. L'Homme n'est jamais satisfait de ses prouesses. [...]
[...] La conclusion que nous pouvons tirer de tout cela est que la notion de besoin ne présente pas de difficulté de compréhension : chacun sait ce dont il a besoin, c'est ce qui lui est ou parait indispensable à sa vie. Mais qu'est-ce qui est indispensable à notre vie ? A priori, on croit pouvoir distinguer le besoin du désir. On parlera de besoins élémentaires, surtout physiques, tout ce qui doit assurer la survie de l'individu. On parlera ensuite de besoins secondaires, dont la satisfaction vise non plus notre survie, mais ce qui nous semble une vie ‘normale', équilibrée : besoin d'un abri, besoin de biens de première nécessité, mais aussi besoin d'une vie affective harmonieuse par exemple. [...]
[...] Le besoin est différent du désir qui pousse l'Homme à chercher plus loin que ce qu'il possède déjà. Dormir est un besoin naturel, mais dormir sur un lit dans des draps de soie, c'est l'arrivée de la culture. D'un autre point de vue, nous pouvons aussi bien affirmer qu'il est impossible de distinguer de vrais et de faux besoins, car cela reviendrait à séparer la nature de la culture. Or nous avons expliqué que l'Homme est un rapport dialectique entre la nature et la culture qui s'opposent mais qui coopèrent aussi. [...]
[...] Cela a-t-il un sens de distinguer vrais et faux besoins ? Durant sa vie, l'homme éprouve des besoins vitaux auxquels il doit subvenir : manger, boire, dormir en sont quelques-uns. Cependant, l'économie, la culture, la civilisation, surtout en ce XXIe siècle, nous rendent nécessaires des objets ou des réalités dont nous pourrions nous passer : la télévision, la voiture, les vacances mais qui se présentent comme des besoins du fait de l'habitude de consommation de la société devenue naturelle. Nous voyons clairement la différence face à ce constat : ces besoins sont d'ordre différent, pourtant il nous est difficile de répondre spontanément à la question : cela a-t-il un sens de distinguer de vrais et de faux besoins ? [...]
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