Obéir, liberté, libertés, obéissance, Spinoza, volonté, désir, homme, libre arbitre, Platon, Callicles, Socrate, Gorgias, lois, l'état, choix, choisir, politique, esclave, raison
On estime être entièrement libre lorsque l‘on n‘est pas soumis à la volonté de quelqu‘un et que l‘on peut agir à sa guise. L‘adolescent qui obéit à ses parents, le citoyen qui obéit aux lois ou encore l‘employé qui obéit à ses supérieurs ne se considèrent pas comme étant totalement libres. Pourtant, obéir est-ce vraiment renoncer à sa liberté ?
Renoncer signifie abandonner, se désister. Peut-on donc considérer qu‘en obéissant, en se soumettant a une autre autorité que sa propre volonté on abandonne l‘idée d‘être libre ?
[...] On estime être entièrement libre lorsque l'on n'est pas soumis à la volonté de quelqu'un et que l'on peut agir à sa guise. L'adolescent qui obéit à ses parents, le citoyen qui obéit aux lois ou encore l'employé qui obéit à ses supérieurs ne se considèrent pas comme étant totalement libres. Pourtant, obéir est-ce vraiment renoncer à sa liberté ? Renoncer signifie abandonner, se désister. Peut-on donc considérer qu'en obéissant, en se soumettant a une autre autorité que sa propre volonté on abandonne l'idée d'être libre ? [...]
[...] La loi est en général la raison humaine. Selon Montesquieu dans De l'esprit des lois, les lois politiques et civiles doivent être relatives au physique du pays ; au climat glacé, brûlant, ou tempéré ( ) au genre de vie des peuples ( . Ainsi, la loi qui émane de la raison s'adapte aux diverses particularités des peuples et leur propose une forme de liberté. La liberté politique est différente de la liberté philosophique. La liberté ne serait donc pas une notion univoque. [...]
[...] La loi, du grec nomos est conçue comme étant la règle générale et impérative imposée essentiellement par la coutume et l'usage ; mais aussi en tant que loi écrite établie par un législateur. Selon Jean- Jacques Rousseau "l'esprit universel des lois de tous les pays est de favoriser le fort contre le faible ( ) En obéissant à une loi, l'homme met de côté ses propres passions, ses désirs. Il n'a donc pas la liberté d'agir comme bon lui semble. L'homme est également soumis à autrui. Il doit veiller à ne pas entraver la liberté de ses congénères. [...]
[...] Le verbe Obéir semble être diamétralement opposé à la liberté. D'ailleurs, Platon, dans Gorgias, confronte Callicles à Socrate. Tandis que Socrate prétend qu'il faut être sage et se dominer Callicles, lui affirme que pour être heureux on ne peut être esclave de qui que ce soit. Selon lui pour bien vivre, il faut entretenir avec soi-même les plus fortes passions au lieu de les réprimer ( ) et se mettre en état de donner satisfaction en leur prodiguant ce qu'elles désirent La liberté serait donc envisagée si l'homme ne réprimait pas ses passions. [...]
[...] Autrui limite l'homme et ne permet par de jouir pleinement de sa liberté. Ainsi, l'homme est donc contraint par sa nature, l'Etat, les autres qui l'entourent. Il se rend alors compte qui ne peut en aucun cas assouvir tous ses désirs, ses passions comme le suggère Callicles. Néanmoins, nous verrons que même si l'homme obéit, s'il se prive de certaines libertés mais il ne se prive pourtant pas de toutes les libertés qui existent. On peut concevoir qu'il existe des libertés et qu'obéir à certaines ne nous prive pas d'autres libertés. [...]
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