Descartes, Leibniz, Schopenhauer, métaphysique de l'inconscient, plaisir et douleur de Schopenhauer, conflit psychique de Freud, notion de censure de Sartre, psychanalyse, normes morales, surmoi, refoulement
Descartes et Leibniz ont montré qu'il existe des intermittences de conscience, donc de l'inconscience : ne pas savoir que l'on sait. La notion de conscience est indissociable de celle d'inconscient, qui n'émerge qu'au XIXe siècle. Elle n'aurait rien à voir avec l'inconscience. L'inconscient est volonté qui dirige notre être sans que la conscience puisse le savoir et agir. Mais comment une volonté, qui est un acte réfléchi peut-elle être inconsciente ? Qu'est-ce que le monde en dehors de nos représentations ? Schopenhauer répond que notre corps répond à deux affects : plaisir et douleur. Ces deux affects vont devenir une volonté qui se manifeste très rarement de façon consciente.
[...] Selon Freud, l'individu subirait donc un conflit psychique entre les normes morales/éthiques et certains désirs inavouables (ex : complexe d'œdipe). Ses désirs sont refoulés mais ne disparaissent jamais. Ils peuvent s'extérioriser de différentes façons. Par le rêve, [la censure du Surmoi sur le Ça est moins important mais reste présente (contenu manifeste/contenu latent)], le lapsus, les actes manqués, les névroses [Surmoi trop fort], les actes de folies. « Le Moi n'est pas maître dans sa propre maison. » : la conscience est extrêmement faible par rapport au gouffre de l'inconscient. [...]
[...] La mauvaise foi consiste justement à refuser cette liberté, par conformité à un système/une religion/ un parti politique etc. Conclusion générale : La psychanalyse étudie des faits (ex : rêves) et ce n'est pas contestable. La difficulté réside dans l'interprétation que l'on donne à ces faits. Pour Freud, la conscience est toute petite face à l'inconscient. Mais si nous n'avons plus la liberté de nos choix, la moralité et donc la société ne peuvent exister. La philosophie affirme que la conscience est bien le centre de notre vie psychique. [...]
[...] Mais si le Surmoi sait qu'il cache la vérité au Ça, alors il est plus lucide que la conscience, et est lui-même conscient . ce qui ne correspond plus au modèle freudien. Pour Sartre, l'inconscient peut être remplacer par la mauvaise foi, qui consiste à connaître la vérité, la nier face aux autres tout en sachant qu'ils la connaissent aussi (ex du garçon de café). Sartre définit l'Homme ainsi : « L'être humain est un être qui n'est pas ce qu'il est et qui est ce qu'il n'est pas. [...]
[...] Mais comment une volonté, qui est un acte réfléchi peut-elle être inconsciente ? I – Métaphysique de l'inconscient Qu'est-ce que le monde en dehors de nos représentations ? Schopenhauer répond que notre corps répond à deux affects : plaisir et douleur. Ces deux affects vont devenir une volonté qui se manifeste très rarement de façon consciente. Or, la volonté ne connaissant pas la morale, elle ne renonce jamais et peut nier la réalité pour ne pas affronter la douleur : c'est le "refoulement". [...]
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