Vivre et exister, pensée de Sartre, facticité, transcendance, métaphysique, nausée de Sartre, dépression, concept d'authenticité, esprit et corps, réalité humaine, néantisation, psyché
Le regard métaphysique qui s'est révélé à Sartre dans une expérience corporelle, une sensation physique qu'il a appelée "La Nausée". Son livre a été publié en 1938, 5 ans avant "L'Être et le Néant". La métaphysique, pour Sartre, n'est pas seulement une investigation théorique sur les causes premières ou sur les premiers principes de la connaissance et des choses (définition classique de la métaphysique), tout du moins pas seulement théoriques. Elle s'impose de manière bouleversante et incompréhensible dans une expérience que l'on pourrait appeler l'angoisse ou ce que Sartre appelle "la nausée", symptôme physique de ce qu'on appelle la dépression. La dépression se manifeste par une fatigue physique une incapacité du corps à fonctionner normalement, un blocage affectif des forces vitales qui peut potentiellement amener au suicide.
[...] L'identification au regard des autres. J'existe au regard des autres parce que j'ai un corps, le corps comme interface. L'existence avant d'être porteur d'une essence. Dimension métaphysique du sujet → distinction entre l'en-soi et le pour-soi. L'homme est le seul à avoir la réflexivité nécessaire pour penser sa propre existence. Poser la question de la réflexivité animale → ex : chats qui sont toujours surpris lorsqu'ils se voient dans le miroir Scission entre le moi en tant que sujet et le moi en tant qu'objet qui est affecté par ma connaissance. [...]
[...] Acte authentique de néantisation. Implique une transformation réelle de sa condition.) Un prolétaire révolté est de moins en moins soumis à sa condition. → Lire la deuxième section du chapitre 1 deuxième partie.” Facticité de soi” → Le fait d'être un fait. La conscience ne surgit jamais de nulle part, elle est toujours située par rapport à un moi. Au début de la première section de la partie sur le corps, Sartre définit la facticité comme étant une “double-contingence enserrant une nécessité” La nécessité désigne le fait qu'il est nécessaire que j'existe sous une forme déterminée, dans un corps avec un certain passé, dans une situation historique. [...]
[...] Livre publié en ans avant L'Être et le Néant. La métaphysique, pour Sartre, n'est pas seulement une investigation théorique sur les causes premières ou sur les premiers principes de la connaissance et des choses (déf classique de la métaphysique), tout du moins pas seulement théorique. S'impose de manière bouleversante et incompréhensible dans une expérience que l'on pourrait appeler l'angoisse ou ce que Sartre appelle “la nausée”, symptôme physique de ce qu'on appelle la dépression. La dépression se manifeste par une fatigue physique une incapacité du corps à fonctionner normalement, un blocage affectif des forces vitales qui peut potentiellement amener au suicide. [...]
[...] Nous verrons tout d'abord en quel sens nous pouvons considérer que les gestes corporels sont dotés de significations, nous nous demanderons ensuite si le corps est porteur de signification en dehors d'une situation concrète, nous pourrons enfin nous interroger sur l'existence d'une expressivité du corps irréductible à toute communication. Commentaire → annoncer des horizons de questionnement dans l'annonce de plan et non pas des thèses I. Comment se fait-il que l'on croit communément que le corps, contrairement aux paroles, ne ment pas ? [...]
[...] Une des modalités de la phrase “être ce que je ne suis pas et être ce que je suis”. Ne donne pas de nom à cette troisième dimension ontologique du corps mais décrit ce qu'on appelle l'aliénation (“être son autre, devenir autre que soi”). L'autr du pour-soi c'est l'en-soi. L'aliénation désigne le fait que la conscience se reconnaît dans l'objet qu'elle est aux yeux d'autrui. On peut donc appelé cette troisième dimension du corps “aliénation” après la dimension pour-soi ou le corps n'était rien directement, après la dimension pour-autrui ou le corps n'était que signification (d'une présence ou d'une émotion), il y a cette troisième dimension qu'est l'aliénation. [...]
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