Cours de philosophie sur le vivant, le problème relatif au vivant. Présence également de nombreuses théories concernant les phénomènes biologiques.
[...] On donne à cette théorie le nom de "vitalisme». Ce mode d'explication recourt à la notion, capitale, de "finalité" immanente. B. Celle dont Descartes est représentatif Cf. Descartes, Traité des passions Descartes s'oppose radicalement à l'explication aristotélicienne. Alors que, selon Aristote, on ne saurait expliquer les phénomènes vitaux sans les imputer à l'action de l'âme, selon Descartes, ces mêmes phénomènes n'ont nul besoin que l'on invoque l'action de l'âme pour les expliquer : si l'âme peut agir sur le corps et le corps sur l'âme, en fait l'un et l'autre sont des réalités distinctes, pouvant exister l'une sans l'autre. [...]
[...] Naturellement, il y a la question de ce qu'est le vivant. Quel rapport entretenons nous au vivant ? (une compréhension, c'est-à-dire que l'on défini par concept ? Ou alors une définition par extension avec un regroupement sous un même ensemble des éléments de ce groupe) Comment puis-je faire l'expérience de ma corporéité ? N'ai-je pas qu'un rapport au corps qui est technique, c'est-à-dire en vue de satisfaire des besoins. (Car par exemple, l'homme ne prend conscience de son corps que lorsqu'il a mal. [...]
[...] ( La nutrition et l'autoréparation. On retrouve ces caractéristiques chez tous les être vivants, de l'unicellulaire le plus élémentaire au pluricellulaire le plus complexe, ou, pour reprendre une classification traditionnelle, du végétal à l'animal. - Un appareil photo a été fabriqué par un agent externe. C'est une juxtaposition posée de l'extérieur. Alors que l'organe (l'œil) est une structure autonome dont les constituants sont subordonnés à un fonctionnement global. C'est un ensemble autonome. Les projets d'un organisme sont immanents à sa structure. [...]
[...] Or ce qui est commun à ces deux êtres, c'est d'être des êtres vivants. Un retour à Aristote suffira à nous convaincre de la restriction, abusive, que nous imposons subrepticement au concept de vie : Aristote qui impute à l'âme la motricité et l'équilibre physiologique, reconnaît à celle-ci des facultés diverses nutrition et reproduction certes, mais aussi sensation, mouvement et pensée. ( Bref, pendant longtemps, on a recours à des principes métaphysiques On peut cependant se demander pourquoi cette discipline a-t-elle obtenue si tardivement le statu de science. [...]
[...] Il est donc bien cause et effet. L'arbre se produit lui-même comme un individu dans le sens où il se nourrit, il se développe. (Assimilation appropriative.) Une partie se produit également elle-même c'est-à-dire que chaque partie à une autonomie. Pour l'exemple de l'arbre, chaque feuille est formée par l'arbre, mais contribue à sa formation ! Il en arrive donc à la conclusion suivante : Il montre l'insuffisance du point de vue mécaniste. L'être vivant est non seulement un être organisé mais aussi, de manière inséparable, "un être qui s'organisant lui-même." Cf. [...]
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