Conscience de la mort + recherche du bonheur.
Aux vues des dires précédents, s'impose l'idée que l'homme a devant lui une tâche : bien vivre / être heureux. Pour les Grecs, l'homme s'humanise à mesure qu'il peut s'élever au dessus des besoins et s'abstraire de la nécessité : gagner en liberté. On s'est étonnés du paradoxe grec : inventeurs de la démocratie et esclavagistes en toute bonne conscience. Pour les grecs il n'y a pas antinomie mais corrélation entre liberté politique et esclavage. (40 000 citoyens pour 270 000 esclaves, femmes, enfants et métèques) Si l'homme est accaparé par ses besoins, par le travail, alors il n'est pas libre. Alors il est esclave, animal. Par conséquent, pour que certains hommes puissent accomplir leur humanité, il faut que la majorité des autres travaille pour la satisfaction des besoins (...)
[...] C'est la mort, l'extérieur qui donne des limites. ABSURDE Dans la vie pleine de sens c'est moi-même qui aie donné contour, forme, sens, à ma vie et non pas un principe extérieur. En un certain sens la vie qui a du sens c'est un peu une œuvre d'art, elle se ferme sur elle-même elle est faite d'une diversité d'éléments qui a une unité : on ne peut rien ajouter, on ne peut rien lui retirer. Ce qui faut ajouter maintenant, c'est que l'homme est peut-être guetté par le danger, d'un désir futile et vain d'une vie insensée, mais Aristote à la conviction que l'homme s'intègre, s'insert dans le plan général du Cosmos, de la nature, il n'est pas une exception. [...]
[...] Le dernier n'est pas envisageable. Le milieu est toujours privilégié chez Aristote. Il se pourrait bien que la vie politique, quoi qu'elle ne permet pas à l'homme d'accomplir, de développer ce qu'il y a de plus élevé en lui, est néanmoins ce qui le coreespond le mieux. C'est ce qui donne le plus satisfaction à l'animal humain qu'il est. Ainsi la vie de jouissance est une vie bestiale. En l'homme elle ne s'adresse qu'à l'animal. La vie contemplative, comme cela est dit clairement dans l'étique à Nicomaque au chapitre VII, c'est une vie plus divine qu'humaine. [...]
[...] Technique alliée de la justice. Si la justice est bien ce qu'elle dit qu'elle est, elle n'a aucun besoin de la rhétorique. Même opération avec Polos plaidoyer en faveur de l'injustice, mais il concède qu'elle est chose laide, mal réputée. Ainsi Polos est en contradiction avec lui-même. Ayant constaté ces procédés, qu'il estime déloyaux, il en vient au fond. PHYSIS la mal, le laid, le honteux: Subir Esclaves et faibles NOMOS Comettre πλεονεχια: désir du plus A partir du quatrième paragraphe, on voit apparaitre une différence entre la position de Caliclès et celle de Thrasymaque/Glaucon. [...]
[...] Socrate ne s'intéresse pas à la nature, il le dit dans le Phèdre : Jamais sortit de la ville parce que ce qui l'intéresse sont les hommes. On ne comprendrait pas cette pensée socratique sans la crise des valeurs. La pensée traditionnaliste et la société traditionnelle à complètement disparue. Il est désormais impossible aux grecs de prétendre s'appuyer sur des traditions. On ne peut plus compter sur des habitudes morales. Mais sur quoi compter ? Qui va nous dire sur quels principes fonder notre existence collective et singulière ? [...]
[...] Mais ça se paye d'une certaine manière par le fait qu'on ne comprend plus ce que l'on décompose. Il va falloir recomposer, reconstituer ce que l'on a d'abord décomposé. L'analyse n'est qu'un simple passage. On peut maintenant appliquer à ce qui nous intéresse un certain nombre de sens. Le sens de la vie comme Souverain bien Aristote écrit un ivre demeuré fameux l'éthique à Nicomaque. Cet ouvrage est tout entier consacré à déterminer ce qu'est le sens même de la vie, comment accomplir ce sens. Qu'est ce que la vie humaine? [...]
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