vérité, jugement, raisonnement déductif, raisonnement inductif, propositions affirmatives, syllogisme, critères d'acceptabilité des prémisses, cohérence, proposition empirique, principe de non-contradiction, scepticisme de Descartes, interprétation de l'historien, fondation du savoir, Nietzsche, intemporalité, enjeux philosophiques, Platon, relativisme
La vérité concerne les jugements, qui sont des propositions affirmatives. Une proposition affirmative peut avoir une forme négative, puisqu'elle affirme que quelque chose n'est pas quelque chose. Par exemple, "La balle est rouge" affirme quelque chose à propos de la couleur de la balle, tout comme "la balle n'est pas rouge" affirme également quelque chose à propos de la couleur de la balle. Une proposition affirmative établit quelque chose comme vrai et elle est donc vraie ou fausse. Un raisonnement relie des propositions affirmatives entre elles, mais lui-même n'est pas vrai ou faux, il est correct ou incorrect, ou encore bien formé ou mal formé. En logique, pour savoir si un raisonnement est bien formé, on utilise des principes et des règles de transitions entre les propositions.
Lorsque ces règles sont appliquées, on obtient des formes logiques valables universellement, par exemple le syllogisme. Voici un exemple de syllogisme : tous les hommes sont mortels, Socrate est un homme. Donc Socrate est mortel. Dans un raisonnement (par exemple le syllogisme précédent), on aboutit à une conclusion (aussi appeler thèse), à partir de prémisses. Ici une conclusion ("Socrate est mortel"), et deux prémisses ("Tous les hommes sont mortels", "Socrate est un homme"). Il y a trois façons d'obtenir une conclusion fausse, tout d'abord le raisonnement peut être mal formé. Par exemple : certains hommes sont Perses, Socrate est un homme, donc Socrate est Perse.
[...] ( ) je me représente alors confusément quelque figure, il est pourtant évident que cette figure n'est pas un chiliogone, parce qu'elle ne diffère en rien de celle que je me représenterais aussi si je pensais à un myriogone ou à toute autre figure d'un très grand nombre de côté ( (Méditation Métaphysique, VI) Autrement dit, l'idée d'un chiliogone n'est pas pour nous distincte de celle d'un myriogone (une figure de dix mille côtés). Elle ne peut donc pas se présenter à nous comme une évidence. Surtout, ce n'est donc pas vraiment l'idée d'un chiliogone que nous avons, car il est clair que l'idée d'un chioliogone et celle d'un myriogone sont différentes. Or si lorsque nous prétendons avoir ces deux idées, nous avons la même, c'est que nous n'avons pas l'idée idoine. V. Des attaques contre la vérité A. [...]
[...] Elle rend la conclusion probable, et on dit que le raisonnement est probant. IV. Fonder la vérité de nos connaissances A. Trouver un fondement Nous avons vu que pour raisonner nous avons besoin d'évaluer l'acceptabilité de nos prémisses. On peut imaginer trouver quelques propositions dont nous sommes absolument certains pour avoir un point de départ pour raisonner. Afin d'essayer de trouver un tel point de départ, Descartes déploie son scepticisme méthodologique. Il veut vérifier s'il existe au moins quelques propositions indubitables (c'est-à-dire dont il est impossible de douter). [...]
[...] L'historien est largement partial dans son travail. Pour fournir une présentation narrative des faits, qui révèlent la causalité de l'événement historique, mais aussi l'intentionnalité de ses acteurs, l'historien se livre à un travail d'interprétation. Mais toute interprétation dépend d'un point de vue et d'intérêts particuliers. Or l'histoire s'est produite indépendamment des points de vue et intérêts des historiens, de sorte que la vérité qui correspond en théorie à l'histoire telle qu'elle a effectivement eu lieu ne peut pas correspondre aux productions des historiens. [...]
[...] Dans ce cas on utilisera le critère de cohérence. On regarde si nos prémisses sont cohérentes avec d'autres propositions que l'on tient déjà pour vraies. Pour savoir si une proposition est cohérente, on regarde surtout si affirmer les deux propositions ne nous amène pas à enfreindre le principe de non-contradiction. Si elles sont contradictoires, c'est- à-dire si on ne peut affirmer en même temps qu'elles sont vraies, elles ne sont pas cohérentes. C. Correspondance et cohérence En principe la correspondance est le critère préférentiel : Si nous avons une proposition cohérente avec des propositions que nous tenons déjà pour vraies, mais que cette proposition ne correspond pas à la réalité, nous devons la considérer comme fausse. [...]
[...] Les philosophies systématiques et les philosophies édifiantes. Il y a deux façons de faire de la philosophie, d'après Rorty, selon que l'on considère que les énoncés sont commensurables ou non. Les philosophies systématiques ont la conviction qu'un tel cadre rationnel existe, et doit être décrit pour que nous puissions régler tous les conflits. Les philosophies édifiantes ont la conviction contraire et cherche à déconstruire les cadres, d'après elles, artificiels proposés par les philosophies systématiques. Chacune a ses méthodes. Les philosophies procèdent en établissant des systèmes, en cherchant des principes et des règles. [...]
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